Benyamin Netanyahou au Congrès
mars 11, 2015Benyamin Netanyahou au Congrès
Benyamin Netanyahou au Congrès. La venue de Benyamin Netanyahou qui ne faisait que répondre à l’invitation du Congres n’était pas entachée de but électoraliste.
Contrairement à ce que prétendait le Président Obama, largement repris par la gauche israélienne, la venue de Benyamin Netanyahou qui ne faisait que répondre à l’invitation du Congres n’était pas entachée de but électoraliste. C’était uniquement une importante précision apportée aux membres du Congres à la veille d’un accord PS 5+1 et Iran sur le rôle nocif de ce pays qui alors qu’il est sous la pression de sanctions économiques dures a propagé sa main mise sur 4 Capitales, qu’en sera t-il lorsque les sanctions seront levées?
Au cours des 45 minutes de discours, le P.M a eu droit à 13 fois des applaudissements nourris et à 24 « standing ovations » dont la dernière dura près de 3 minutes.
Pour ceux qui ne maîtrisent pas l’Anglais, voici l’intégralité du discours en Français.
Si vous n’avez pas le temps de le lire aujourd’hui, je vous engage à conserver ce message historique, vous pourrez vous y reporter en temps voulu. ce message s’articule autour d’un constat d’état des lieux, des deux concessions inadmissibles envisagées par les négociateurs:
- Laisser à l’Iran son arsenal nucléaire intact.
- Toutes les sanctions seraient levées dans un délai de 10 ans.
Le Premier Ministre propose un plan en trois points:
- D’abord, arrêter son agression contre ses voisins du Moyen-Orient.
- Arrêter de soutenir le terrorisme dans le monde.
- Et, arrêter les menaces d’anéantir Israël, le seul et unique État juif.
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Après les salutations d’usage envers le Président de la Chambre John Boehner, les dirigeants de la Majorité et de l’opposition, le Représentant de la Maison Blanche, Benyamin Netanyahou eut un mot charmant à l’adresse du Sénateur Harry Reid le félicitant pour son retour à la Chambre après sa convalescence.
Mes amis, c’est avec beaucoup d’humilité que je viens ici pour la troisième fois parler devant le corps législatif le plus important au Monde, le Congrès américain.
Je tiens à tous vous remercier de votre présence aujourd’hui, je sais que mon discours a fait l’objet de nombreuses controverses. Je regrette profondément que certains perçoivent ma présence ici comme politique. Cela n’a jamais été mon intention. Je tiens à vous remercier, démocrates et républicains, pour votre soutien commun pour Israël, année après année, décennie après décennie.
Je sais que quelles que soient vos opinions politiques vous vous tenez au côté d’Israël.
L’alliance remarquable entre Israël et les États-Unis a toujours été au-dessus de la politique. Je dois toujours rester au dessus de la politique parce que l’Amérique et Israël, nous avons un destin commun, le destin des terres promises qui chérissent la liberté et offrent l’espoir. Israël est reconnaissant pour le soutien de l’Amérique, du Peuple américain et des Présidents américains, de Harry Truman à Barack Obama.
Nous apprécions tout ce que le président Obama a fait pour Israël. Aujourd’hui, certain de ses actes sont largement connus, tels ceux renforçant la coopération de sécurité et le partage de renseignements; ainsi que son opposition aux résolutions anti-israéliennes à l’ONU. D’autres faits sont bien moins connus du grand public. Je l’ai appelé en 2010, lorsque nous avons eu l’incendie de forêt à Carmel, et il a immédiatement accepté de répondre à ma demande d’aide urgente.
En 2011, nous avons eu notre ambassade au Caire en état de siège, il a fourni une aide vitale au moment crucial. Également son soutien pour le financement des intercepteurs de missiles au cours de notre opération de l’été dernier, quand nous avons avons répondu à l’attaque des terroristes du Hamas. Dans chacun de ces moments, j’ai appelé le Président, et chaque fois, il a répondu « présent. »
D’autres faits du Président ne pourront jamais être dévoilés, parce qu’ils touchent à certaines des questions les plus sensibles et stratégiques qui se posent entre un Président américain. et un Premier Ministre israélien. Et,j’en serai toujours reconnaissant au Président Obama.
Et Israël est reconnaissant au Congrès américain, pour son soutien, à bien des égards, en particulier dans l’aide militaire généreuse et la défense antimissile, y compris Dome de Fer. L’été dernier, des millions d’Israéliens ont été protégés contre les milliers de roquettes du Hamas, car cette aide financière a aidé à construire Iron Dome.
Merci à l’Amérique, merci pour tout ce que vous avez fait pour Israël. Mes amis, je suis venu ici aujourd’hui parce qu’en tant que Premier Ministre d’Israël, je me sens une obligation impérieuse de vous parler d’une question qui pourrait bien menacer la survie de mon pays et l’avenir de mon peuple: la quête de l’Iran d’armes nucléaires.
Nous sommes un peuple ancien, Au cours de nos 4,000 années d’histoire, nombreux sont ceux qui ont essayé à plusieurs reprises de détruire le peuple juif. Demain soir, nous fêterons Pourim, au cours de cette fête juive, nous lirons le livre d’Esther, nous lirons l’histoire d’un vice-roi de Perse puissant nommé Haman, qui a comploté pour détruire le peuple juif il y a quelques 2,500 ans. Mais une courageuse femme juive, la Reine Esther, déjoua le complot, elle a offert au peuple juif le droit de se défendre, contre ses ennemis. Le complot fut déjoué, notre peuple sauvé.
Aujourd’hui le peuple juif fait face à une nouvelle tentative d’un autre potentat perse de nous détruire. Le Guide suprême l’ayatollah Khamenei crache la haine antisémite la plus ancienne, alliée à la plus récente technologie. Il tweete qu’Israël doit être annihilé, vous connaissez ce qu’est exactement la liberté d’Internet en Iran. Mais il tweete en Anglais qu’Israël doit être détruit. Pour ceux qui croient que l’Iran menace l’État juif, qu’ils se détrompent, pas seulement le peuple israélien, écoutez Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, chef mandataire terroriste de l’Iran. Il a dit: si tous les Juifs se rassemblent en Israël, cela va nous épargner la peine de les pourchasser dans le monde entier.
Mais le régime iranien n’est pas seulement un problème juif, pas plus que le régime nazi n’était qu’un problème juif. Les 6 millions de juifs assassinés par les nazis n’étaient qu’une fraction des 60 millions de personnes tuées dans la Seconde Guerre mondiale. Donc, le régime de l’Iran constitue une grave menace, non seulement pour Israël, mais également pour la paix du monde entier. Pour comprendre à quel point l’Iran serait dangereux avec des armes nucléaires, nous devons comprendre pleinement la nature du régime.
Les Iraniens sont un peuple très talentueux. Ils sont les héritiers d’une des plus grandes civilisations du monde. Mais en 1979, ils ont été détournés par des fanatiques religieux, qui leur ont imposé immédiatement une dictature sombre et brutale. Cette année, les fanatiques ont rédigé une nouvelle constitution pour l’Iran. Elle confie aux Gardiens de la Révolution non seulement le soin de protéger les frontières de l’Iran, mais aussi de remplir la mission idéologique de Jihad.
Le fondateur du régime, l’ayatollah Khomeini, a exhorté ses partisans à « exporter la révolution dans le monde entier. » Je suis venu ici à Washington, D.C. et la différence est très frappante. Le document fondateur de l’Amérique promet la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Celui fondateur de l’Iran engage à la tuerie, la tyrannie et la poursuite du djihad, ainsi qu’à l’effondrement des États à travers le Moyen-Orient, l’Iran est en train de faire exactement cela.
Les nervis de l’Iran à Gaza, ses laquais au Liban, ses gardiens de la révolution sur le plateau du Golan sont crispés sur Israël avec trois tentacules de terreur. Soutenu par l’Iran, Assad massacre les Syriens, Déployées par l’Iran, les milices chiites sont lâchées dans l’Irak. soulevés par l’Iran, les Houthis ont envahi le Yémen, prenant le contrôle des détroits stratégiques à l’embouchure de la mer Rouge. Avec le détroit d’Ormuz, ce serait donner à l’Iran un deuxième point d’étranglement sur l’axe d’approvisionnement du pétrole au monde.
La semaine dernière, dans le Détroit d’Ormuz, l’Iran a procédé à un exercice militaire: faire exploser une maquette de porte-avions américain. Ceci seulement la semaine dernière, alors qu’ils sont en pleine négociations nucléaires avec les États-Unis. Mais malheureusement, pour les 36 dernières années, les attaques de l’Iran contre les États-Unis l’ont été contre tout sauf contre des maquettes. Et les objectifs étaient réels.
L’Iran a pris des dizaines d’otages américain à Téhéran, assassinés des centaines de soldats américains, Marines à Beyrouth, et est responsable de l’assassinat et de la mutilation de milliers d’hommes et de femmes de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Au-delà du Moyen-Orient, l’Iran attaque l’Amérique et ses alliés à travers son réseau mondial de la terreur. Il a fait sauter le centre de la Communauté juive et l’Ambassade israélienne à Buenos Aires. Il a aidé Al Qaïda à bombarder des ambassades américaines en Afrique. Il a même tenté d’assassiner l’Ambassadeur saoudien, ici à Washington, D.C. Au Moyen-Orient, l’Iran domine désormais quatre capitales arabes, Bagdad, Damas, Beyrouth et Sanaa. Et si l’agression de l’Iran n’est pas bloquée, d’autres pays suivront surement. Donc, au moment où beaucoup espèrent que l’Iran se joindra à la communauté des nations, l’Iran est occupé engloutir les nations.
Nous devons tous unir nos efforts pour arrêter la marche de l’Iran vers la conquête, l’asservissement et la terreur.
Il y a maintenant deux ans, on nous a demandé de donner au Président Rouhani et à son Ministre des Affaires étrangères Zarif une chance d’apporter des changements et de la modération en Iran. Quels changements? Quelle modération? Le gouvernement de Rouhani pend les gays, persécute les chrétiens, emprisonne des journalistes et exécute les prisonniers encore plus qu’auparavant.
L’année dernière, le même Zarif qui charme les diplomates occidentaux, a déposé une gerbe sur la tombe d’Imad Mughniyeh. Imad Mughniyeh est le cerveau terroriste qui a le plus versé de sang américain que tout autre terroriste à l’exception d’Oussama ben Laden. J’aimerais voir quelqu’un lui poser une question à ce sujet. Le régime iranien est plus radical que jamais, il crie «Mort à l’Amérique,» cette même Amérique qu’il appelle le «Grand Satan», plus fort que jamais. Cela ne devrait pas être surprenant, parce que l’idéologie du régime révolutionnaire de l’Iran est profondément enracinée dans l’islam militant, et c’est pourquoi ce régime sera toujours un ennemi de l’Amérique.
Ne soyez pas dupe. La bataille entre l’Iran et ISIS ne transforme pas l’Iran en un ami de l’Amérique.
L’Iran et ISIS sont en compétition pour la direction de l’Islam militant. L’un s’appelle la République islamique. L’autre s‘appelle l’État islamique. Les deux veulent imposer un empire islamique militant d’abord sur la région puis sur le monde entier. Il y a un désaccord entre eux, qui sera le chef de cet empire. Dans ce jeu mortel des trônes, il n’y a pas de place pour l’Amérique ou pour Israël, pas de paix pour les chrétiens, les juifs, ou musulmans qui ne partagent pas la croyance médiévale islamiste, pas de droits pour les femmes, pas de liberté pour quiconque. Alors, qui choisir de l’Iran et d’ISIS? L‘ennemi de votre ennemi est votre ennemi.
La différence est que ISIS est armé avec des couteaux de boucher, d’armes saisies et de YouTube, et qu’il faut envisager que l’Iran pourrait bientôt être armé avec des missiles balistiques intercontinentaux et des bombes nucléaires. Nous devons toujours nous rappeler et je vais le répéter une fois de plus, le plus grand danger auxquels notre monde est confronté, c’est le mariage de l’Islam militant avec des armes nucléaires. Pour vaincre ISIS en laissant l’Iran obtenir des armes nucléaires, ce serait gagner la bataille, mais perdre la guerre. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire.
La première concession majeure serait de laisser l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire, en lui fournissant un temps de « break-out » court à la bombe. Le temps de « break-out » est le temps qu’il faut pour amasser suffisamment d’uranium de qualité militaire ou de plutonium pour une bombe nucléaire. Selon l’accord, pas une seule installation nucléaire ne serait démolie. Des milliers de centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium seraient laissés en marche. Des milliers d’autres seraient déconnectés temporairement, mais pas détruites.
Mais la deuxième concession majeure crée un danger encore plus grand car l’Iran pourrait accéder à la bombe en conservant l’accord. Parce que presque toutes les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran expireront automatiquement dans environ une décennie.
Mais cela, mes amis, c’est exactement ce qui pourrait arriver, si l’accord en cours de négociation est acceptée par l’Iran. Cet accord n’empêchera pas l’Iran de développer des armes nucléaires. Je voudrais tout sauf garantir que l’Iran n’obtienne ces armes, beaucoup d’armes nucléaires. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi. Alors que l’accord final n’a pas encore été signé, certains éléments de tout accord potentiel sont maintenant de notoriété publique. Vous n’avez pas besoin d’agences de renseignement et des services secrets pour le savoir. Vous n’avez qu’à consulter Google. En absence d’un changement radical, nous tenons pour sùr que tout accord avec l’Iran comprendra deux grandes concessions à l’Iran.
La première concession majeure serait de laisser l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire, en lui fournissant un temps de « break-out » court à la bombe. Le temps de « break-out » est le temps qu’il faut pour amasser suffisamment d’uranium de qualité militaire ou de plutonium pour une bombe nucléaire. Selon l’accord, pas une seule installation nucléaire ne serait démolie. Des milliers de centrifugeuses utilisées pour enrichir l’uranium seraient laissés en marche. Des milliers d’autres seraient déconnectés temporairement, mais pas détruites.
Comme le programme nucléaire de l’Iran serait en grande partie intact, le temps de « break–out » de l’Iran serait très court, d’une année selon une évaluation des États-Unis, encore plus moins selon celle d’Israël. Et si le travail de l’Iran sur les centrifugeuses de nouvelle génération, de plus en plus rapides n’est pas arrêté, le temps de « break-out » pourrait être encore plus court, beaucoup plus court.
Certes, certaines restrictions seraient imposées sur le programme nucléaire de l’Iran et l’adhésion de l’Iran à ces restrictions seraient supervisés par des inspecteurs internationaux. Mais voici le problème. Vous voyez, les documents des inspecteurs relatant les violations; ils ne les arrêtent pas.
Les inspecteurs connaissaient la date d’obtention de la bombe par la Corée du Nord, mais cela n’a pas empêché quoi que ce soit. La Corée du Nord éteignit les caméras, expulsa les inspecteurs. En quelques années, elle a obtenu la bombe. Maintenant, nous sommes averti que dans les cinq ans la Corée du Nord pourrait avoir un arsenal de 100 bombes. Comme la Corée du Nord, l’Iran, a défié aussi les inspecteurs internationaux, c’est un fait qu’au moins trois occasions distinctes 2005, 2006, et 2010, comme la Corée du Nord, l’Iran a brisé les serrures et éteint les caméras.
Maintenant, je sais que ce qui n’est pas un choc va devenir un choc à chacun de vous, mais l’Iran non seulement défie les inspecteurs, mais il joue également un très bon jeu de cache–cache avec eux. L’Agence de surveillance nucléaire de l’ONU, l’AIEA, disait encore hier que l’Iran refusait toujours de faire le ménage dans son programme nucléaire militaire. L’Iran a également été pris pris deux fois, pas une fois, deux fois sur le fait, l’exploitation des installations nucléaires secrètes à Natanz et Qom, les installations que les inspecteurs ne soupçonnaient même pas.
A l’heure actuelle, l’Iran pourrait cacher des installations nucléaires que nous ne connaissons pas, ni les États-Unis ni Israël. Comme l’ancien chef des inspections de l’AIEA en 2013, l’a déclaré, « S’il n’y avait aucune installation non déclarée en Iran, ce serait la première fois en 20 ans qu’il n’y en aurait pas. L’Iran a prouvé à maintes reprises qu’il n’était pas digne de confiance. Et c’est pourquoi la première concession majeure est une source de grande préoccupation. Elle laisse l’Iran avec une vaste infrastructure nucléaire et s’appuie sur les inspecteurs pour empêcher un « break-out. » Cette concession crée un réel danger car l’Iran pourrait acquérir la bombe en violant l’accord.
Mais la deuxième concession majeure crée un danger encore plus grand car l’Iran pourrait accéder à la bombe en conservant l’accord. Parce que presque toutes les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran expireront automatiquement dans environ une décennie.
Actuellement une décennie peut sembler une longue période dans la vie politique, mais c’est un clin d’œil dans la vie d’une nation. C’est un clin d’œil dans la vie de nos enfants. Nous avons tous la responsabilité d’examiner ce qui se passera lorsque les capacités nucléaires de l’Iran seront pratiquement illimitées et que toutes les sanctions auront été levées.
L’Iran serait alors libre de construire une énorme capacité nucléaire qui pourrait produire beaucoup, beaucoup de bombes nucléaires. Le Guide suprême de l’Iran dit ouvertement: que l’Iran prévoit d’avoir 190.000 centrifugeuses. pas 6.000 ou même 19.000 que l’Iran a aujourd’hui, mais 10 fois ce montant, 190.000 centrifugeuses d’enrichissement d’uranium. Avec cette capacité massive, l’Iran pourrait fabriquer du carburant pour l’ensemble d’un arsenal nucléaire et ce dans un délai de quelques semaines, une fois qu’il aura pris cette décision.
Mon ami de longue date, John Kerry, Secrétaire d’État, a confirmé la semaine dernière que l’Iran pourrait posséder légitimement cet important parc de centrifugeuses à la fin de l’accord. Maintenant, je voudrais vous dire quelque chose à ce sujet. Le parrain du terrorisme mondial avant tout pourrait dans quelques semaines obtenir assez d’uranium enrichi pour tout un arsenal d’armes nucléaires et ce, avec une pleine légitimité internationale. Par ailleurs, si le programme de missiles balistiques intercontinentaux de l’Iran ne fait pas partie de la transaction, et jusqu’à présent, l’Iran refuse de même le mettre sur la table des négociations. Au moyen de ces vecteurs, l’Iran aurait les moyens de bombarder avec cet arsenal nucléaire tout le monde occidental, générateur de la plupart des richesses de la Terre, y compris vers l’ensemble des États-Unis.
Donc, vous voyez, mes amis, cet accord fait deux concessions majeures: une, accorder à l’Iran un vaste programme nucléaire et deux, la levée des restrictions sur ce programme dans environ une décennie. C’est pourquoi cet accord est si mauvais. Il ne bloque pas le chemin de l’Iran à la bombe; il lui ouvre un boulevard. Alors pourquoi s’achemine t-on vers cet accord? Parce qu’ils espèrent que l’Iran va changer pour le mieux dans les années à venir, ou qu’ils croient que l’alternative à cet accord est pire?
Eh bien, je suis en désaccord avec les négociateurs. Je ne crois pas que le régime radical de l’Iran changera pour le mieux après cet accord. Ce régime a été au pouvoir pendant 36 ans, et son appétit vorace pour l’agression augmente avec chaque année qui passe. Cet accord aiguiserait son appétit. Imaginer l’Iran moins agressif lorsque des sanctions seront levées et que économie est plus forte? Si l’Iran a engloutit quatre pays en ce moment alors qu’il est soumis à des sanctions, combien de pays supplémentaires dévorera t-il lorsque les sanctions seront levées? L’Iran financerait moins de terrorisme quand il a des montagnes d’argent avec lequel il peut le financer?
Pourquoi le régime radical de l’Iran changerait-il pour le mieux, quand il peut profiter du meilleur des deux mondes: agression à l’étranger, et prospérité à la maison? C’est une question que tout le monde se pose dans notre région. Les voisins de l’Iran et d’Israël savent que l’Iran va devenir encore plus agressif et parrainer le terrorisme encore plus quand son économie ne sera plus entravée par les sanctions, il poursuivra alors son chemin vers la bombe. Et nombreux sont ses voisins qui annoncent s’engager alors dans la course pour obtenir leur propre arsenal atomique.
Donc, cet accord ne changera pas l’Iran pour le mieux; il ne fera que changer le Moyen-Orient pour le pire. Un accord qui est censé empêcher la prolifération nucléaire au lieu de déclencher une course aux armements nucléaires dans la partie la plus dangereuse de la planète. L’accord sera un adieu à la maîtrise des armements. Et le Moyen-Orient sera bientôt traversé par une nasse nucléaire. Une région où de petites escarmouches peuvent déclencher de grandes guerres se transformerait en une poudrière nucléaire. Si quelqu’un pense que cet accord est bon, qu’il emprunte cette voie, mais détrompez-vous. Sur cette voie, nous ferons face un Iran beaucoup plus dangereux, un Moyen-Orient jonché de bombes nucléaires et un compte à rebours pour être un cauchemar nucléaire potentiel. Mesdames et Messieurs, Je suis venu ici aujourd’hui pour dire que vous n’avez pas à parier la sécurité du monde sur l’espoir que l’Iran va changer pour le mieux. Nous n’avons pas à jouer avec notre avenir et l’avenir de nos enfants. Nous pouvons insister pour que les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran ne soient pas levées aussi longtemps que l’Iran continuera son agression dans la région et dans le monde.
Avant de lever ces restrictions le monde devrait exiger de l’Iran qu’il fasse trois choses:
- D’abord, arrêter son agression contre ses voisins du Moyen-Orient.
- Arrêter de soutenir le terrorisme dans le monde.
- Et, arrêter les menaces d’anéantir mon pays, Israël, le seul et unique État juif. Merci.
Si les puissances mondiales ne sont pas prêtes à insister pour que l’Iran change son comportement avant qu’un accord ne soit signé, à tout le moins, elles devraient insister pour que l’Iran change son comportement avant qu’un accord n’expire. Si l’Iran change son comportement, les restrictions seraient levées. Si l’Iran ne change pas son comportement, les restrictions ne devraient pas être levées. Si l’Iran veut être traité comme un pays normal, il doit agir comme un pays normal.
Mes amis, que dire de l’argument selon lequel il n’y a pas d’alternative à cet accord, que le savoir-faire nucléaire de l’Iran ne peut pas être effacé, que son programme nucléaire est tellement avancé que le mieux que nous puissions faire est de retarder l’inévitable, qui est essentiellement ce que l’entente proposée cherche à faire? Eh bien, le savoir-faire nucléaire sans infrastructure nucléaire ne vous permet rien. Un pilote de course sans voiture ne peut pas conduire. Un pilote d’avion sans un plan de vol ne peut pas voler. Sans des milliers de centrifugeuses, des tonnes d’uranium enrichi ou des installations d’eau lourde, l’Iran ne peut pas fabriquer d’armes nucléaires.
Le programme nucléaire de l’Iran peut être annulé bien au-delà de la proposition actuelle en insistant sur de meilleures propositions, et en maintenant la pression sur un régime très vulnérable, surtout étant donné l’effondrement récent du prix du pétrole. Maintenant, si l’Iran menace de s’éloigner de la table et cela arrive souvent, dans un bazar persan ça s’appelle du bluff. Ils vont revenir, parce qu’ils ont besoin d’échanges internationaux beaucoup plus que vous. Et en maintenant la pression sur l’Iran et sur les personnes qui font des affaires avec l’Iran, vous avez le pouvoir de rendre ce besoin encore plus criant.
Mes amis, il y a plus d’un an, on nous a dit qu’aucun accord vaut mieux qu’un mauvais accord. Eh bien, c’est un mauvais accord. C’est même un très mauvais accord. Nous sommes mieux sans. Maintenant on nous dit que la seule alternative à ce mauvais accord est la guerre. Ce n’est tout simplement pas la vérité. L’alternative à ce mauvais accord est un bien meilleur accord.
Un meilleur accord qui ne laisse pas l’Iran avec une infrastructure nucléaire et avec un temps de break-out court. Un meilleur accord qui maintienne les restrictions sur le programme nucléaire de l’Iran en place jusqu’à ce que l’agression de l’Iran se termine.
Un meilleur accord qui ne permettra pas à l’Iran une accès facile à la bombe. Un meilleur accord qu’Israël et ses voisins peuvent ne pas aimer, mais avec lequel nous pourrions vivre. Et aucun pays … Aucun pays n’a un plus grand intérêt qu’Israël dans un bon accord qui mettrait fin pacifiquement à cette menace.
Mesdames et Messieurs, l’histoire nous a placé à un carrefour fatidique. Nous devons maintenant choisir entre deux chemins. Un chemin mène à un mauvais accord qui, au mieux, va restreindre les ambitions nucléaires de l’Iran pendant un certain temps, mais qui conduira inexorablement à un Iran nucléaire, dont l’agression débridée conduira inévitablement à la guerre.
La deuxième voie, aussi difficile, pourrait conduire à un bien meilleur accord, qui empêcherait un Iran nucléaire, un Moyen-Orient nucléarisé et les conséquences horribles à toute l’humanité.
Vous ne avez pas besoin de lire Robert Frost pour savoir. Vous devez vivre la vie, savoir que le chemin difficile est habituellement le moins fréquenté, mais il permettra de faire toute la différence pour l’avenir de mon pays, la sécurité du Moyen-Orient et la paix du monde, paix dont nous avons tous le désir.
Mes amis, vous opposer à l’Iran n’est pas facile. S’opposer à des régimes sombres et meurtriers ne l’est jamais. Nous avons parmi nous un survivant de l’Holocauste, le lauréat du prix Nobel Elie Wiesel.
Elie, votre vie et votre travail inspire de donner un sens aux mots, « plus jamais. » Et je aimerais pouvoir vous promettre, Elie, que les leçons de l’histoire ont été tirées. Je ne peux qu’encourager les dirigeants du monde à ne pas répéter les erreurs du passé. A ne pas sacrifier l’avenir au présent; ne pas ignorer l’agression dans l’espoir de gagner une paix illusoire.
Mais je peux vous garantir cela, les jours où le peuple juif est resté passif face à des ennemis génocidaires, ces jours sont révolus.
Nous ne sommes plus dispersés parmi les nations, impuissants à nous défendre. Nous avons restauré notre souveraineté dans notre ancienne maison. Et les soldats qui défendent notre maison sont dotés d’un courage sans borne. Pour la première fois depuis 100 générations, nous, le peuple juif, nous pouvons nous défendre.
C’est pourquoi, en tant que Premier Ministre d’Israël, je peux vous promettre une chose: Même si Israël doit être seul, Israël tiendra. Mais je sais qu’Israël n’est pas seul. Je sais que l’Amérique se tient avec Israël.
Je sais que vous vous tenez au côté d’Israël. Vous vous tenez au côté Israël, parce que vous savez que l’histoire d’Israël n’est pas seulement l’histoire de peuple juif, mais l’esprit humain qui refuse encore et encore de succomber à des horreurs de l’histoire.
Face à moi, juste là dans la galerie, nous surplombant est l’image de Moïse. Moïse a conduit notre peuple de l’esclavage aux portes de la Terre Promise. Et avant que le peuple d’Israël ne soit entré dans la terre d’Israël, Moïse nous a délivré un message qui a endurci notre détermination depuis des milliers d’années. Je vous donne son message toujours d’actualité, (parlant en hébreu), « être fort et résolu, ne connais ni la peur, ne les redoute pas.«
Mes amis, Israël et l’Amérique peuvent toujours se tenir ensemble, forts et résolus. Puissions-nous ne redouter ni la peur ni les défis à venir.
Puissions-nous faire face à l’avenir avec confiance, force et espoir.
Que Dieu bénisse l’État d’Israël et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique. Merci. Merci beaucoup. Merci à tous.
Vous êtes merveilleux.
Merci, l’Amérique. Merci.
Merci.
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Benyamin Netanyahou au Congrès http://t.co/DCH9ulfL6O
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