Israël est-il un État juif?
avril 5, 2024Israël est-il un État juif?
Israël est-il un État juif? Au regard des actions de l’opposition, on pourrait en douter.
Comprendre l’identité d’Israël
Pour aborder la question de l’identité d’Israël, il est essentiel de prendre en compte plusieurs aspects historiques, sociologiques et politiques. Fondé en 1948 après un vote des Nations Unies, Israël s’est établi comme un foyer pour le peuple juif, suite à des siècles de diaspora et après l’holocauste de la Seconde Guerre mondiale.
En vertu de la loi du retour, tout juif du monde entier a le droit d’immigrer en Israël et d’obtenir la citoyenneté.
De plus, l’État d’Israël a adopté en 2018 une loi fondamentale, définissant le pays comme l’État-nation du peuple juif. Cette loi réaffirme les symboles de l’État juif, tels que le drapeau, l’emblème, l’hymne national et le calendrier hébraïque.
Cependant, Israël est également le foyer d’une population arabe significative, chrétienne et musulmane, qui a le droit de vote et est représentée dans le parlement israélien (la Knesset). La diversité du paysage politique d’Israël et la présence d’oppositions actives témoignent de la nature démocratique du pays.
Les débats et les actions de l’opposition font ressortir les tensions internes entre divers groupes et idéologies, et reflètent la complexité de gouverner un pays avec une telle diversité de population et de convictions.
Ces questions restent au cœur du débat public en Israël, et soulignent le défi constant de maintenir un équilibre entre le caractère juif de l’État et les valeurs démocratiques universelles.
Actions illégales de l’opposition
Dès le vote du 1er novembre 2022, le 5ème en 2 ans et demi, le gouvernement mené par Benyamin Netanyahou qui s’appuie sur une majorité franche de 64 Députés s’engage dans la réforme de la Cour Suprême. Afin que les membres de celle-ci reflètent les résultats des élections comme c’est le cas dans tous les pays démocratiques, (États-unis, France, Allemagne).
L’opposition enrage elle souhaite déposer Benyamin Netanyahou démocratiquement réélu.
Bien que lors des 7 mois et demi de la précédente législature, elle n’ait pas mis en place la loi sur la limitation à deux mandats qu’elle réclamait.
Elle se lance dans une série de manifestations quotidiennes barrant les routes, bloquant l’accès à la Knesset pour entraver l’action des Députés empêchés de voter. Elle veut déposer le Gouvernement et réclame la tenue de nouvelles élections.
La Knesset n’est-elle pas élue pour 4 ans? Ainsi, une Knesset de gauche aurait le droit d’aller à son terme, alors qu’une Knesset de droite serait illégitime. Sommes nous en démocratie?
« Israël est-il un État juif? Au regard des actions de l’opposition, on pourrait en douter. »
Profitant de la gabegie organisée par l’opposition, le ‘Hamas, et le Djihad islamique préparent leur attaque. L’unité 6200 découvre ce projet et alerte à plusieurs reprises sa hiérarchie.
Le Colonel commandant cette unité de renseignement temporise. Lorsque la militaire insiste une troisième fois, il la menace de Cour martiale.
Le 7 octobre à l’aube, le ‘Hamas lance un tir de barrage. Il brise la barrière à l’aide de bulldozers et 5.000 hommes envahissent les Kibboutzim bordant la bande de Gaza. Bilan 1160 morts, des milliers de blessés, et 250 otages ramenés à Gaza.
Le Gouvernement d’Union nationale
Lors de chaque guerre Israël se dote d’un Gouvernement d’Union nationale. Son rôle est de gérer la Guerre. Tous les autres points ne faisant pas l’unanimité sont laissés entre parenthèses jusqu’à la fin de la guerre.
Un projet de loi visant à donner la priorité aux réservistes en attente d’accès aux résidences universitaires a été déposé par les Députés Moshé Psal et Shashon Guetta. Il vient d’être bloqué par les administrations non élues des Ministères de la Justice et du Trésor, au motif que cette loi nuit aux étudiants arabes qui ne servent pas dans l’armée israélienne.
Ne paraît il pas logique de privilégier les réservistes qui paient le prix du sang? Il y a des Arabes dans les unités combattantes, ils sont pénalisés par ce blocage. Ceux qui ne souhaitent pas rejoindre l’armée n’ont pas à être privilégiés. Les Ministres Yarin Levin et Bezalel Smotrich ont soutenu le projet contre leurs administrations.
C’est le moment que choisit la Cour suprême totalement phagocytée par la gauche, pour retoquer la dernière loi fondamentale (réputée inviolable) sur la clause de raisonnabilité de la Cour suprême.
Il y a ingérence du pouvoir judiciaire (auto proclamé) sur le pouvoir législatif qui tient sa légitimité du peuple qui vient de l’élire. C’est un véritable coup d’État judiciaire dont devront rendre compte les responsables après la fin de la guerre.
Les nouvelles frasques de l’opposition
Bien que nous soyons alliés de l’Europe, celle-ci nous accuse de génocide à Gaza, ainsi que de provoquer la pénurie alimentaire. L’Europe qui s’agite pour imposer un cessez-le-feu.
L’opposition s’infiltrant dans le mouvement pour la libération des otages recommence ses manifestations intempestives. Il bloque l’accès à la Knesset, empêche les députés de sortir de chez-eux. Ils venlent prendre d’assaut la résidence du Premier Ministre mettant en danger sa vie et celle de sa famille.
Le ‘Hamas en profite pour durcir ses demandes lors des négociations pour la libération des otages. Il félicite l’opposition, lui promettant un minuscule territoire lorsqu’il aura éradiqué Israël!!!
Les familles d’otages se désolidarisent de l’opposition seules trois familles restent convaincues qu’elle représente leurs intérêts. Les autres se démarquent, affirmant que les activités de l’opposition ne font qu’entraver les efforts menés pour le retour sans heurt de leurs proches.
Un climat politique en ébullition
Dans ce contexte de crise profonde, chaque action de l’opposition est scrutée à la loupe par une société israélienne fatiguée par des années d’instabilité politique. La tension entre la nécessité d’un gouvernement stable pour gérer les affaires courantes, notamment la sécurité nationale, et le droit démocratique de contester les décisions du gouvernement, n’a jamais été aussi palpable.
Le débat public est animé par une interrogation fondamentale : peut-on remettre en question un gouvernement en temps de crise sans pour autant nuire à l’intérêt national? Les lignes entre protestation légitime et obstruction systématique semblent de plus en plus floues.
En quête d’unité
Face à cette fissure dans le paysage politique, nombreux sont ceux qui appellent à l’unité nationale et au dialogue. Les dirigeants communautaires, religieux et politiques tentent de canaliser l’émotion collective pour forger un consensus au moins sur les questions de sécurité et de défense nationale.
Ils prônent un retour aux valeurs fondatrices d’Israël, soulignant que la force du pays réside dans sa capacité à surmonter ses divisions internes, particulièrement lorsqu’il est confronté à des défis extérieurs. La nécessité de trouver un terrain d’entente et de reconstituer un tissu social solide apparaît comme un impératif urgent.
Vers un futur plus serein?
Alors que la nation cherche à panser ses plaies et à regarder vers l’avenir, la question de l’identité israélienne et de la cohabitation des différentes communautés persiste. La construction d’un Israël à la fois juif et démocratique, où chaque citoyen, quelle que soit son origine, peut se sentir chez soi, demeure un objectif complexe mais crucial.
Le chemin vers la réconciliation et l’harmonie sera long et semé d’embûches. Néanmoins, à travers le prisme de sa riche mosaïque culturelle et de son héritage partagé, Israël a l’opportunité de modeler une société résiliente et inclusive, enracinée dans un passé historique profond et tournée vers un avenir prometteur.