Nicolas Sarkozy sauve la Grèce et l’Euro
juillet 22, 2011Lors du sommet Européen d’hier, Nicolas SARKOZY a débloqué une situation qui ne permettait plus à la Grèce de faire face à ses obligations malgré le précédent plan d’aide qui avait été négocié avec une durée trop courte et à des taux trop élevés.
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C’est le propre des banques, plus le risque est élevé, plus le prêt est court, et plus le taux est fort. Les banquiers préfèrent étouffer l’emprunteur et récupérer pendant peu de temps un maximum d’intérêts quitte à perdre le capital lors de la défaillance suivante de l’emprunteur.
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Nicolas SARKOZY qui se heurtait à la résistance d’Angéla MERKEL, qui ne souhaite plus payer pour les bras cassés, a su faire passer son message Il faut sauver le soldat « la Grèce ».
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Nicolas SARKOZY a rappelé aux banquiers que dans un passé très proche, contrairement à Barack OBAMA qui avait laissé Lehman Brothers arriver à la cessation de paiement, ce qui avait généré une crise financière supérieure à celle de 1929. Il les avait tous sauvés en mettant en place un soutien jamais vu avec une rapidité démontrant la détermination sans faille nécessaire à la crédibilité de l’opération. Il avait ensuite convaincu tous ses homologues européens de l’imiter car c’était la seule voie à suivre.
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Les banquiers (2/3 publics et 1/3 privés) se sont donc exécutés, en restructurant la dette de la Grèce, ils ont alloués 158 milliards d’Euro sur 30 ans à un taux très faible autorisé par la signature de l’Europe, aujourd’hui, le taux n’est plus alloué en fonction de la situation du pays emprunteur, mais en fonction de la qualité de l’Europe. Il en et de même pour tous les grands groupes d’entreprises, ils bénéficient de conditions préférentielles.
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Nicolas SARKOZY a donc sauvé une deuxième fois l’Euro, au grand damn des prédateurs qui pensaient gagner des fortunes sur notre dos en jouant la chute de son cours. Et par cette opération, nous voyons naître une réelle politique économique commune avec la mise en place d’un fond commun destiné à prévenir d’autres défaillances.
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Nous avons aussitôt eu droit aux commentaires de François HOLLANDE qui avec le tact habituel des socialistes, qui ne manquent jamais une bonne occasion de se taire, a critiqué ce plan qui était trop tardif, et qui coûtait donc trop cher, il était tardif à cause des tergiversations précédentes (laissant penser que celles-ci émanaient de Nicolas SARKOZY dont il brigue le siège).
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Les tergiversations, n’ont été une fois de plus que du fait d’Angéla MERKEL qui répugnait à mettre la main en permanence à la poche et qui a insisté afin que les banquiers privés participent pour 1/3 à ce sauvetage. François HOLLANDE s’est bien gardé de préciser ce point.
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François Hollande avec ce commentaire orienté, met en cause la crédibilité de cette opération, il participe donc au jeu des prédateurs nommés plus haut. Les électeurs sauront apprécier à sa juste valeur un tel discours indigne d’un candidat à la magistrature suprême.
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Encore donc un grand bravo à notre Président qui souffre par ailleurs d’un lynchage médiatique hors du commun, les médias relayant les idées économiques plutôt discutables des « Eléphants socialistes ».
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Nous connaissons ce phénomène en Israël où tout ce que nous faisons est déformé, voire tronqué de manière à délégitimer notre pays par une désinformation à outrance qui dure depuis des décennies, dans le droit fil des idées du parti socialiste qui en manque de voix reprend le discours de l’extrême gauche et des verts qui se sont alliés aux nazislamistes.
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Eli LAIK