Débat, présidentielle américaine J-30

octobre 10, 2016 1 Par

Comme je vous l’avais écrit aucune des questions annoncées dans cet article, n’a été posée, le ronronnement imposé par les Médias aux ordres de la Candidate démocrate a perduré.

Traduction libre d’Eli LAIK d’un article du Washington Times:

Juanita Broddrick (gauche) et Kathleen Willey, qui ont accusé formellement le Président Clinton d'abus sexuels, à la librairie présidentielle le mercredi 26 Octobre 2005 à Little Rock, Arkansas. (Associated Press) Crédit Photo Mike Wintroath

Juanita Broddrick (gauche) et Kathleen Willey, ont accusé formellement le Président Clinton d’abus sexuels, à la librairie présidentielle le mercredi 26 Octobre 2005 à Little Rock, Arkansas.
(Associated Press)
Crédit Photo: Mike Wintroath

En fin stratège, Donald Trump a bousculé cette belle harmonie, il a lancé une attaque surprise d’une heure avant le débat présidentiel dimanche, avec la diffusion sur Facebook d’un groupe de discussion avec trois femmes qui ont accusé l’ancien président Bill Clinton d’agression sexuelle. En Israël un Juge arabe Président de la Cour Suprême a envoyé le Président de l’Etat d’Israël Moshé Katsav en prison pour avoir violé sa secrétaire. (Ah bon, Israël n’est pas un pays d’apartheid, ni une République bananière comme les USA?)

Apparaissant à une salle de conférence dans un hôtel situé à proximité du site de débat, M. Trump était assis à côté des trois femmes – Juanita Broaddrick, Paula Jones et Kathleen Willey – qui pendant des années ont accusé de viol ou d’agression sexuelle, le mari de la Candidate démocrate Hillary Clinton

Une quatrième femme a écrit sur le mur, Kathy Shelton, elle a été violée à l’âge de 12 ans, elle a accusé  Mme Clinton, qui, comme avocat a défendu l’homme qui l’a violée, d’avoir ri de lui infliger une peine légère tout en sachant qu’il était coupable.

«Ces quatre femmes très courageuses ont demandé à être ici, et ce fut un honneur de les aider», a déclaré M. Trump.

Le coup, dénote une volonté de Donald Trump de frapper fort dans le débat, après l’attaque d’Hillary Clinton à partir d’une bande vidéo de 2005 qui a fait surface vendredi dans lequel il badine avec un coureur de jupons et se vante de faire disparaître à tâtons les femmes en raison de son statut de célébrité. Donald Trump a qualifié ceci de discussion de vestiaire et s’en est excusé publiquement à deux reprises, une première fois dès que la bande a fait son apparition, puis lors du débat d’hier soir.

Donald Trump a alors abordé l’affaire des emails privés de Hillary Clinton, lorsqu’elle était chef de la diplomatie américaine, il a promis de nommer un procureur spécial s’il était élu président pour mener l’enquête sur son opposante.

« Si je gagne, je vais donner l’ordre à mon ministre de la Justice de nommer un procureur spécial pour faire la lumière sur votre situation, parce qu’il n’y a jamais eu autant de mensonges, autant de choses cachées », a-t-il affirmé.

Hillary Clinton a réagi,- « c’est vraiment bien que quelqu’un ayant le tempérament de Donald Trump ne soit pas chargé des lois de notre pays » -, la réponse de Donald Trump a fusée « parce que vous seriez en prison ».

On peut regretter qu’à un mois des Elections, alors que l’Amérique est en crise, et que la planète est à feu et à sang, qu’on se soit cantonné dans des attaques à base de ragots telles celles d’Hillary Clinton déjà dénoncées ici. Et que les sujets les plus brulants n’aient pas été abordés:

  • Politique économique de chacun.
  • Politique étrangère.

Vont-ils réellement débattre de ces sujets un jour? Hillary Clinton ne souhaite pas s’engager dans cette voie.

un spectateur a demandé a chaque candidat de citer un point positif chez son adversaire.

Hillary Clinton a botté en touche, citant les enfants du milliardaire, « incroyablement capables et dévoués, et je pense que ça en dit long sur Donald ». (Donc bon père de famille, et non brute absolue comme la campagne d’Hillary nous le décrit depuis des mois.)

Le milliardaire a répondu plus personnellement à propos de sa rivale: « Elle n’abandonne pas, elle ne lâche jamais et je respecte cela, je le dis franchement ».

« Je suis en désaccord avec la plupart de ce pour quoi elle se bat mais c’est une battante. » (Donc ce n’est pas un misogyne, il respecte les femmes et le dit lorsqu’il en trouve une dotée de qualités remarquables.)

Les deux adversaires sont séparés en se serrant finalement la main.