D’Auschwitz 1944 à Gaza 2024

D’Auschwitz 1944 à Gaza 2024

D’Auschwitz 1944 à Gaza 2024, l’histoire se répète.

La Hongrie du 19ème siècle à 1939

Au 19ème siècle, les Juifs hongrois obtiennent un statut privilégié, ils bénéficient de l’égalité de traitement avec les Hongrois non juifs.

1920 Les Juifs représentent 6% de la population hongroise, un numérus clausus plafonne à 6% l’entrée des Juifs dans les universités.

29 Mai 1938 première loi antijuive, les Juifs sont limités à 20% dans l’économie, et les professions libérales.

La Hongrie de 1939 au 18 mars 1944

4 Mai 1939 seconde loi antijuive le seuil de 20% est abaissé à 6% pour tous ceux ayant 1 parent ou deux grands parents Juifs, ce seuil ne s’applique pas à ceux nés catholiques.

1er septembre 1939 Début de la seconde guerre mondiale, la Hongrie rejoint l’Axe Allemagne, Italie, Japon, sans toutefois s’impliquer dans les combats.

23 Juillet 1941 troisième loi antijuive interdiction de mariage entre Juifs et non Juifs.

Après la troisième loi antijuive, on peut recenser 820.000 Juifs en Hongrie.

1944: Alors que l’Allemagne est en train de perdre la guerre, les nazis accélèrent leur action en vue d’éradiquer le peuple juif.

19 Mars 1944 l’Allemagne envahit la Hongrie, les nazis décident de déporter les Juifs de Hongrie qui avaient été épargnés jusqu’alors

1 Avril 1944 Rudolf Vrba et Alfred Wetzler s’évadent d’Auschwitz-Birkenau, ils se rendent à Zilina en Slovaquie afin d’alerter l’opinion internationale sur la réalité de l’action des nazis pour leur solution finale.

Faut-il bombarder le camp pour le détruire?

Les demandes de Haïm Weizman et de Moshé Sharett de bombarder le camp d’extermination bien qu’il soit rempli de Juifs posent le débat.

Les Alliés sont partagés, ils analysent la faisabilité, les bombes sont imprécises. Ils concluent qu’en envoyant 220 forteresses volantes larguant chacune 10 bombes, une seule pourrait toucher les chambres à gaz, les autres tueraient de nombreux Juifs.

Les Alliés décident de ne pas bombarder et privilégient le débarquement de Normandie, et l’offensive pour la libération de la France puis l’envahissement de l’Allemagne.

Entretemps, les nazis déporteront 437.000 Juifs hongrois en 54 jours, qui seront quasiment tous gazés.

La guerre c’est une question d’analyse des pertes.

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Gaza 7 Octobre 2023

Le Hamas envahit les alentours de la bande de Gaza, tue 1.241 personnes dont beaucoup seront violées puis décapitées. Il ramène à Gaza 240 otages dont certains morts, sous les cris de joie d’une foule en délire qui distribue des friandises. Tout est filmé.

Dès le lendemain les Occidentaux sont tous d’accord, il faut éradiquer le ‘Hamas.

15 mois plus tard, il reste 100 otages dont on estime que beaucoup sont décédés, Tsahal a perdu 841 soldats dans des opérations terrestres ainsi que plusieurs milliers sont blessés.

L’Administration Biden a tout fait pour freiner les opérations de Tsahal à Gaza, elle est responsable de l’allongement de la durée de la guerre et de l’importance des pertes humaines.

Voulant partir sur un succès elle a effectué un chantage à la livraison de bombes en obligeant à une trêve de 42 jours et un accord d’échange des otages jugé indécent par 80% des Israéliens. Ce qui est une intrusion dans les affaires d’un pays souverain. Ces 42 jours de trêve sont un répits pour le ‘Hamas et empêchent la fin de la guerre par la victoire.

Elle s’est surtout inquiétée du confort de Gazaouis et pas du tout de celui des Israéliens dont 200.000 ont été déportés de leurs maisons.

Et pour obtenir 33 otages, dont on ne sait s’ils sont vivants ou morts, Israël s’engage à libérer 1.000 terroristes rapidement transformés en 1.980 dont certains ont tué des civils juifs.

Des foules en liesse accueillent les terroristes libérés aussi bien à Gaza qu’en Judée-Samarie, ils sont tous complices des terroristes. Cependant les Occidentaux parlent de Gazaouis civils, alors que France info parle de « 200 otages palestiniens libérés. » Ce qui est une insulte à l’humanité.

Quand aux otages libérés, ils sont exhibés sur une estrade par le ‘Hamas, comme le faisaient le siècle dernier leurs ancêtres au marché aux esclaves. Sur ce point rien n’a changé.

La guerre c’est une question d’analyse des pertes.