De la démocratie, de ses dérives
novembre 20, 2024De la démocratie, de ses dérives
De la démocratie, de ses dérives, au cours de cet article, nous analyserons la démocratie, et son application, la politique nécessaire à la gestion d’un pays, et les dérives constatées dans le monde.
La Démocratie
Du grec Demoskratia, le pouvoir du peuple, Montesquieu instaura la séparation des 3 pouvoirs:
- Législatif.
- Exécutif.
- Judiciaire.
Alors que les États-Unis ont instauré le suffrage universel.
Des dérives sont souvent constatées, avec immixtion d’un pouvoir sur l’autre.
Également avec le refus de consulter les électeurs par référendum, ou pire, le refus du résultat du scrutin, ponctué de manifestations répétitives réclamant un nouveau suffrage.
Ces dérives se retrouvent dans plusieurs pays.
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La Politique
C’est la façon de gérer un pays, qui diffère selon l’approche humaniste ou de rigueur budgétaire des dirigeants élus.
Les premiers prenant des décisions en fonction de leur coeur, les seconds privilégiant l’équilibre budgétaire.
C’est donc le peuple qui élit des législateurs et des gouvernants selon son appétence du moment à l’un ou l’autre de ces deux leviers.
Les commentateurs politiques dont c’est le métier ont pour rôle d’expliquer à ceux qui ont besoin d’information les projets politiques, ainsi que les décisions qui sont prises afin de les informer correctement.
Charles de Gaulle demandait aux journalistes de séparer l’évocation des faits, des commentaires.
Georges Pompidou devant le foisonnement de journaux avait déclaré il faudrait 2 journaux l’un du matin, l’autre du soir, l’un à lire dans le taxi, l’autre dans le métro. Il était pour l’équilibre.
Depuis, des dérives sont constatées car les canaux d’information qu’ils soient écrits ou audiovisuels ne sont pas neutres, une forte proportion est humaniste et peu se réclament de la rigueur budgétaire.
Les médias humanistes appellent à la fermeture de ceux vantant l’équilibre budgétaire leur reprochant leur position d’extrême droite.
L’échiquier politique au sein des démocraties.
De l’extrême gauche radicale à l’extrême droite radicale différentes nuances sont déclinées:
- Extrême gauche radicale se réclamant du pouvoir absolu de la gauche, ces nostalgiques de Pol-pot considèrent que les opposants sont des malades qu’il faut rééduquer dans des camps tels que ceux de installés au Cambodge en son temps.
- Différents partis se référent au Communisme, soit version soviétique, soit chinoise ou bien Nord-Coréenne dont nous connaissons tous les bienfaits.
- Les socialistes issus de la scission d’avec les communistes, orientés humanisme.
- Les écologistes, leur souci de préservation de la terre les amène à prendre des mesures contraires à l’effet recherché, les règles votées à l’Union européenne augmentent les coûts, alors que les importations de produits agricoles du bout du monde sont génératrices de CO2.
- Les sociaux-démocrates (centre gauche) c’est le socialisme teinté de rigueur budgétaire.
- Les centre droit, la rigueur budgétaire teintée d’humanisme. Valéry Giscard d’Estaing avait dit à François Mitterrand: « Vous n’avez pas le monopole du coeur. »
- La droite libérale se préoccupe exclusivement de rigueur budgétaire.
- La droite nationaliste honnie par la gauche pour qui il ne doit pas y avoir de frontières.
- Les islamistes tendant à se propager dans le monde entier dans le but d’y instaurer la Charia.
Le fonctionnement des partis
Tous ces partis sont obligés de s’allier en raison du bi-partisme qui définit quel camp va diriger le pays.
La France en raison de son scrutin uninominal à deux tours oblige la mise en place de ces coalitions pour le second tour.
Seuls les États-Unis ont trois partis, les Démocrates à gauche pour qui Nicolas Sarkosy était d’extrême gauche, tout est relatif. Les Républicains à droite, et les indépendants qui font l’appoint soit pour les Démocrates, soit pour les Républicains.
Tous les pays utilisant le scrutin par liste à la proportionnelle intégrale doivent former des coalitions afin de diriger le pays. C’est le cas en Israël.
En Israël, le clivage gauche-droite n’est en rien comparable à l’Europe.
Dans ce pays confronté à la guerre dès avant son Indépendance le clivage est : à gauche les partisans de l’échange de terres contre la paix, nous nous sommes retirés de Gaza et nous avons eu le 7 octobre, alors qu’à droite, ceux sont les partisans de la paix contre la paix.
Toutefois, les premiers ont perdu beaucoup d’audience au fil du temps avec une forte chute suite au pogrom du 7 octobre 2023. Jour ou les kibboutznikim se sont rendu compte que ceux à qui ils donnaient du travail, qu’ils soignaient, qu’ils conviaient à leurs fêtes, sont venus les assassiner dans leurs lits.
Les dérives non démocratiques
Les dérives par l’immixtion d’un pouvoir sur l’autre
Le meilleur exemple est celui mis en place par Aaron Barak Juge à la Cour suprême israélienne qui a instauré la loi d’élargissement de la saisine de la Cour suprême, le Juge Barak a instauré 2 lois, l’une sur la dignité et liberté de l’homme, l’autre sur la liberté professionnelle.
Depuis, il s’en est servi pour contester toute loi votée par la Knesset qui aurait l’heur de lui déplaire. Il a donc placé le pouvoir judiciaire au dessus du Législatif.
Les dérives de la contestation d’un vote démocratique
29 mai 2005 les Français comme tous les Européens ont été convoqués pour entériner une Constitution européenne, ils l’ont refusé par 54,68%. Ce qui mettait un frein à la construction de l’Europe.
23 juin 2007 Traité de Lisbonne, à l’initiative de Nicolas Sarkosy, ce traité reprend la majorité des points du texte de la Constitution avortée 2 ans plus tôt. C’est un traité entre pays qui n’a pas à être validé par la voix référendaire, les électeurs sont spoliés de leur vote.
C’est le fait du Prince, le 49/3 sans l’effet de censure immédiate, elle a été effective lorsque Nicolas Sarkosy s’est représenté à la Présidentielle, il a été balayé.
1er novembre 2022 autre cas, Benyamin Netanyahou remporte l’élection à la 25ème Knesset, il forme une coalition de 54 députés sur 120, il est donc largement majoritaire.
Immédiatement, l’opposition menée par Yaïr Lapid se lance dans des manifestations quotidiennes, qui bloquent le périphérique de Tel-Aviv dans le but avoué de faire tomber le gouvernement Netanyahou et convoquer une nouvelle élection qu’ils espèrent favorable pour eux.
5 précédentes élections ont pourtant envoyées la droite au pouvoir.
Le ‘Hamas profitera de cette division du pays pour perpétrer son pogrom du 7 octobre 2023. Depuis Israël est confronté à une guerre sur 8 fronts.
Malgré ceci, les manifestations soit disant pour la libération des otages, persévèrent financées par Georges Soros en vue de faire tomber le Gouvernement.