Du rififi à la Préfectorale

Du rififi à la Préfectorale

septembre 12, 2017 1 Par

Traumatisées par l’ouragan Irma, la Préfète déléguée Anna Laubiès, et son équipe ont été totalement déboussolées par la destruction de la Préfecture, et une nuit passée dans la plus grande promiscuité dans une pièce abri en dur dans le noir.

On peut comprendre cette difficulté à résister à cette pression pour des civils, Ici en Israël, lorsque nous nous réfugions dans le « mamad, » pièce de sécurité, nous sommes sous pression alors que les sirènes retentissent nuit et jour nous intimant l’ordre de rejoindre nos abris pour nous protéger des fusées envoyées par nos charmants voisins du Hamas.

Mais un Préfet, ne doit-il pas savoir résister aux situations difficiles? Lorsque c’est un Commissaire divisionnaire qui est nommé Préfet, il a derrière lui de nombreuses années où il a fait le coup de feu, et s’est trouvé face à des situations épineuses. Lorsque le Préfet sort du rang de la Préfectorale, il se rode dans plusieurs Préfectures à différents postes de Chef de Cabinet avec le grade de sous-Préfet, mais il n’y a pas de baptême du feu.

Aimez-vous cet article ? Inscrivez-vous à notre Newsletter en cliquant ici.

Imaginez un Général n’ayant jamais tenu une arme, ni fait le coup de feu, comment se comporterait-il à la Guerre, on ne peut envoyer des hommes au combat si on ne sait pas à quels risques ils seront confrontés.

La Préfète et son équipe n’étant plus aux manettes, les Gendarmes se sont retrouvés sans ordres et consignés dans leurs casernes. Les malfaisants en ont profité pour piller dans un premier temps une armurerie, puis tout ce qu’ils trouvaient à prendre. Les habitants apeurés n’osaient plus sortir, les femmes craignant d’être violées, lorsqu’ils s’inquiètent pour leur sécurité auprès de la Gendarmerie, on leur répond qu’il ne faut pas compter sur la force publique, « si vous êtes armés, servez-vous de vos armes pour vous défendre à défaut, jetez des cocktails Molotov. »

Ne vous offusquez pas de ce type de réponse, en absence d’ordres, les Gendarmes se feraient révoquer si dans une action non commandée, ils tuaient un de ces malfaisants.

Depuis longtemps, j’alerte très souvent sur la situation en France qui ne peut perdurer, si les forces de l’ordre ne peuvent agir, ce sera la Guerre civile, à qui la faute?

Manifestation anti-juive à Sarcelle 19 juillet 2014

Lorsque le Gouvernement depuis des décennies se couche par dhimmitude, lorsque les Tribunaux relâchent les délinquants par dogmatisme, lorsque les forces de l’ordre sont interdites d’action, (il y a une vingtaine d’années à Toulouse alors que 900 C.R.S encerclaient totalement un quartier, le Préfet avait intimé l’ordre au Contrôleur Général de la police de ne pas intervenir afin d’arrêter des contrevenants à la loi, le Contrôleur Général avait alors immédiatement démissionné) depuis ce quartier fait partie des centaines de zones de non droit, ce sont « les territoires perdus de la République. »

Si demain les fauteurs de trouble décident de donner l’assaut aux villes, les forces de l’ordre n’interviendront pas de la même manière qu’à Saint Martin, et ce sera la guerre civile.

La guerre civile a d’ailleurs commencée, car lorsque la police présente sur les lieux n’intervient pas et que Sarah Halimi est défenestrée, les Médias taisent l’information.

Jeudi soir une famille juive a été séquestrée, et dévalisée à son retour de vacance à leur domicile de Livry-Gargan en Seine Saint Denis, Roger Pinto 78 ans et son épouse Mireille 72 ans ont été ligaturés battus et menacés de mort.« Vous devez avoir de l’argent puisque vous êtes Juifs, » France soir parle d’un fait divers!!!

Ah bon, et la haine du Juif c’est quoi?

« Je serais Rabbin, et si je ne peux pas être Rabbin, je serais épicier, et si je ne peux pas être épicier, je serais balayeur, il vaut mieux être balayeur en Israël que Rabbin en Galout. »

Il est temps que les Juifs prennent conscience que leur place n’est plus en France depuis longtemps, et si pour des raisons de carrière certains hésitent encore, qu’ils sachent que ni Jonathan, Arieh et Gabriel Sandler, ni Myriam Monsonégo de Otzar Ha-torah, ni Ilan Halimi ni Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab et François-Michel Saada de l’Hyper cash à Vincennes, ni Sarah Halimi ni ceux que j’aurais pu omettre n’ont de souci à se faire pour leur carrière.

Ceux qui sont venus ont pensé comme le Rabbin Charvit par exemple, ce dernier reçut juste avant son Alyah il y a 35 ans, un télégramme de l’Agence Juive lui précisant: « en raison de la situation préoccupante actuelle, nous vous conseillons de différer votre Alyah, nous ne pouvons vous garantir ni logement, ni travail. » il n’en tient pas compte. « Je serais Rabbin, et si je ne peux pas être Rabbin, je serais épicier, et si je ne peux pas être épicier, je serais balayeur, il vaut mieux être balayeur en Israël que Rabbin en Galout. »

300 familles toulousaines ne se sont pas posées ce genre de question, dans les deux ans suivant l’attentat de Otzar Ha-torah elles ont quittées ces cieux si inhospitaliers pour faire leur Alyah.

Par ailleurs le traitement de l’information par les Médias  est en dessous de tout: le nom des suppliciés est rarement précisé, par contre, ceux des terroristes islamistes s’étalent à longueur de colonnes ponctués de leur C.V. (il faut absolument créer des émules en les citant comme martyrs).