Les voix illégitimes
juin 30, 2015Jacques KUPFER
Après avoir reproché au peuple d’avoir voté à droite, après avoir qualifié le chef du parti travailliste d’incapable pour avoir perdu ces élections, après avoir rêvé de « changer le peuple », les médias et la gauche tentent de minimiser le succès du camp national.
Désormais il s’agit de démontrer que la coalition qui ne dispose que de 61 voix sur les 120 de la Knesset ne pourra pas tenir le choc devant les coups de boutoir d’une opposition forte de 59 mandats. Les médias et la gauche tentent de faire croire que les mandats de l’opposition sont en mesure de faire chuter le gouvernement et diriger le pays.
En fait l’opposition est non seulement disparate mais particulièrement irrecevable pour prétendre représenter le pays.
Elle est composée d’électeurs qui ont clairement voté à droite comme le parti d’Avigdor Lieberman dont seule l’inimitié foncière à l’égard de Netanyahou représente son maintien hors de la coalition gouvernementale. Le parti à l’idéologie inconsistante de Lapid mérite de nombreux qualificatifs peu élogieux mais pas celui d’être de gauche.
Enfin, dans un décompte normal il est impensable d’accorder aux 14 députés arabes et à ceux du Meretz d‘extrême gauche la moindre justification à figurer à la Knesset avec un pouvoir décisionnaire. Cette liste est composée de terroristes virtuels et d’ennemis de l’existence d’un état d’Israël juif et sioniste. Cette représentation arabe est légale selon les lois actuelles en vigueur mais absolument illégitime.
Donc en définitive M. Herzog est à la tête de son propre parti dénommé improprement « camp sioniste » dont il partage la direction avec Mme Tsipi Livni dont la fidélité politique et idéologique n’est plus à démontrer.
Parmi toutes les dénominations fausses ou mensongères figurent nos pires adversaires mettant à mal notre légitimité sur la terre d’Israël. Ainsi la Judée et la Samarie appelées « territoires occupés », ainsi les arabes même de Jérusalem appelés «palestiniens» ainsi des terroristes de l’Olp appelés« partenaires », ainsi la politique munichoise de Washington ou de Bruxelles appelant au « processus de paix » une évolution destructrice de l’Etat Juif.
Le pire de tous ces termes entrés dans notre vocabulaire courant et polluant notre esprit sioniste est celui de « discrimination réparatrice ».
Qu’un arabe passe des examens universitaires psychométriques en langue arabe et soit accepté à l’université avec des notes inférieures à celle d’un jeune Juif qui a accompli son service militaire s’appelle« discrimination réparatrice ». Pour réparer quoi ?
Le fait que le peuple juif de retour sur sa terre ait trouvé un désert et la malaria ? Le fait que la population arabe immigrée sur notre Terre soit venue profiter des circonstances économiques exceptionnelles et a suivi néanmoins le Mufti nazi de Jérusalem ?
Le fait que tous les Juifs aient été expulsés et spoliés dans tous les pays arabes ? Le fait que le terroriste de Ramallah puisse déclarer qu’aucun Juif ne sera accepté sur l’éventuel état de Palestine qui ne devra jamais voir le jour ?
Le fait que notre malheureuse Cour Suprême puisse autoriser malgré le vote de la Knesseth à des terroristes arabes de siéger dans notre Parlement ? Le fait que dans un environnement de barbares sanguinaires nous continuons à pratiquer une démocratie qui n’arrive plus à se détacher du masochisme ? Le fait que des Juifs soient poignardés dans notre capitale, assassinés par des voitures-béliers et que notre seule préoccupation est d’arrêter des Juifs qui auraient écrit des slogans vengeurs sur un mur de mosquée ? En vertu de ce principe, un imam peut lancer des appels au meurtre de Juifs sur le Mont du Temple sans que nous puissions y accéder pour prier ?
C’est au nom de cette malheureuse discrimination réparatrice qui permet aux arabes de manifester le jour de l’indépendance de l’Etat Juif en appelant ce jour la « Naqba ? Il serait normal de payer des études universitaires à ceux qui en tirent avantage pour attaquer Israël dans tous les forums internationaux y compris à la Knesseth ?
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Il serait normal de continuer à supporter la présence des musulmans arabes avec leur muezzin dans le tombeau des patriarches de notre peuple à Hébron ? Normal le fait que les arabes se promènent librement dans toutes nos villes mais qu’aucun israélien juif ne puisse déambuler dans un village arabe en Israël sans mettre sa vie en péril ?
De Washington, Hussein Obama ose protester à propos des paroles de Netanyahou concernant le vote arabe et nous rappelle notre déclaration d’indépendance prônant l’égalité de tous les citoyens. Ce fossoyeur de l’Occident qui se plie en quatre pour saluer les potentats d’Arabie, qui noue des relations diplomatiques avec le garant des Droits de l’Homme qu’est Cuba ose nous sermonner. Il est vrai que le succès de ses négociations avec les mollahs iraniens et son involontaire ou volontaire complicité avec le Daesh pour lui permettre de contrôler l’Irak et la Syrie lui accordent certainement le droit de donner des leçons.
Il manquait au tableau l’image du pape recevant au Vatican le successeur du Mufti de Jérusalem qui a collaboré avec Hitler pour l’extermination des Juifs d’Europe. Parler à ce Mahmoud Abbas, négationniste, terroriste, dictateur d’un « ange de la paix » en reconnaissant l’existence d’une Palestine est un acte que Pie XII n’aurait pas renié.
Le peuple a voté à droite et veut que le gouvernement ait assez de courage pour assumer la volonté populaire. Un Etat Juif sans compromission, un étal sioniste sans concession et un état de droite sans complexes.
Cela signifie que ceux qui manifestent pour la « Naqba »soient immédiatement transférés hors de nos frontières. Israël n’est pas tenu de donner des allocations familiales, de dédommagement de chômage et assistance au logement pour ceux qui estiment que sa renaissance est une catastrophe. Israël doit supprimer l’arabe comme langue officielle et cesser de se comporter comme un locataire sur sa Terre. Quand on est propriétaire, nous enseignait Jabotinsky, on doit se comporter comme un propriétaire et remettre les locataires ou les squatters arabes à leur juste place.
Les européens et les américains regardent notre comportement et jugent notre attitude. Nos commissions d’enquête, nos excuses permanentes, nos libertés excessives et délirantes à nos ennemis mettent en doute la solidité de nos droits et de nos aspirations et de notre juste conviction nationales.
Seule une politique ferme et déterminée dans le respect de nos lois face aux barbares qui nous entourent mettra un terme à toute discussion sur la légitimité de notre présence sur toute la Terre d’Israël. Il est temps de pratiquer une discrimination positive à l’égard des Juifs.
Les arabes qui refusent l’existence de Juifs dans leurs quartiers chez nous ou dans leur pays sont taxés de « nationalistes »ou de « radicaux ». Une exigence juive de voir les arabes retourner dans leurs pays d’origine serait taxée de « racisme ». Leur exigence de refuser le droit des Juifs de monter sur le Mont du Temple, d’habiter dans les vieux quartiers de Jérusalem qu’ils se sont illégitimement appropriés est une preuve et une défense naturelle contre le sentiment de frustration qu’ils ressentent. Notre volonté de ne pas voir leurs sicaires et leurs voitures bélier dans nos quartiers serait de « l’apartheid ».
Les droits correspondent à des devoirs et ceux qui rejettent leurs devoirs de citoyens ne peuvent bénéficier des mêmes droits que ceux qui les accomplissent. Les druzes et les circassiens, certains arabes chrétiens et de rares musulmans et bédouins sont des frères d’armes et doivent bénéficier des allocations sociales. Ceux qui considèrent devoir combattre le caractère juif et sioniste de l’état hébreu ne doivent bénéficier que d’un seul soutien : la prime au départ.
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