Réaction à la Knesset au vote de la France

décembre 3, 2014 0 Par

La France garante des accords d’Oslo vient de commettre un déni de sa signature, en votant par 339 voix pour et 151 contre la reconnaissance d’un Etat Palestinien. D’après Claude Goasguen, il s’agit d’un Casus Belli. Le Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius n’a pas caché que si dans 2 ans la paix n’était pas signée il interviendrait énergiquement par des pressions importantes.

Laurent Fabius comme la majorité à l’Assemblée Nationale oublie qu’Israël a en face de lui un mouvement terroriste « le Hamas » reconnu comme tel par le quartet dont la France fait partie, qui interdit toutes relations, et a bloqué les swifts à destination de Gaza, ce qui a provoqué la dernière guerre car les « fonctionnaires » lire ici les terroristes ne peuvent pas être payés, le Hamas participe à un gouvernement, il y cohabite avec l’AP qui n’a pas connu d’élections depuis 2006.

Parlement palestinien élu en Janvier 2006

Parlement palestinien élu en Janvier 2006

D’après les discours des communistes, il ne s’agit pas d’un simple vote comme l’ont formulé les Députés espagnols, ils veulent que ce vote entre dans les faits.

Ceci va donc à l’encontre des accords d’Oslo qui stipulent que le nouvel Etat ne pourra être reconnu que par un accord de paix en bonne et due forme signé entre Israël et les Arabes.

L’argument selon lequel le désespoir des Arabes devant des négociations qui n’aboutissent pas est battu en brèche le lendemain de ce scrutin qui était réputé redonner de l’espoir à la population arabe, un attentat a été perpétré aujourd’hui à Mishmor Adoumim dans un super marché, on déplore deux blessés parmi les clients, l’auteur de l’attentat ont été neutralisé, deux autres Arabes suspectés d’avoir aidé le terroriste ont été arrêtés à fin d’interrogatoire.

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Par ailleurs, la France grande donneuse de leçons devrait plutôt balayer devant sa porte, comme les dirigeants français sont myopes et sourds, voici de quoi leur rafraichir la mémoire.

La France d'outremer

La France d’outremer

L’indépendance de la Nouvelle Calédonie, est un serpent de mer dont tout le monde parle mais que personne n’a vu. Pour bien comprendre les tenants et aboutissants une petite mise au point s’impose.

La question du corps électoral est au cœur du débat afin de déterminer l’issue du scrutin. Quels seront les électeurs aux élections provinciales et aux référendums ?

D’abord, selon les vœux des  indépendantistes, un processus de décolonisation par étape a été engagé en 1988, l’accord de Matignon a pour issue l’émancipation. Les indépendantistes considèrent que celle-ci passe obligatoirement par l’arrêt de la colonie de peuplement.

Une disposition de l’accord de Nouméa restreint le droit de vote à certaines populations. Toutes celles arrivées avant 1988: les Kanak et les Calédoniens, ainsi que leurs descendants, ces populations bénéficient de la «double reconnaissance,» en vertu des accords passés entre l’indépendantiste Jean-Marie Tjibaou et le non-indépendantiste Jacques Lafleur.

Au delà de « ces autochtones » une citoyenneté potentielle et le droit de vote ont été accordés à la population arrivée entre 1988 et les accords de Nouméa de 1998, sous réserve de dix ans de présence continue sur le territoire et l’inscription sur la liste électorale (élections nationales) de 1998 au plus tard. Les Indépendantistes se plaignent de n’avoir pas accès à ces listes afin d’en contrôler la régularité, d’après eux de nombreuses personnes auraient été inscrites par l’Administration française d’une manière frauduleuse, ceci est une entorse sérieuse à la démocratie.

Lorsqu’un fonctionnaire est payé beaucoup mieux qu’en France il a tendance à rester sur le caillou, son vote est automatiquement acquis contre l’indépendance. Par cette façon de faire, la France fausse donc le jeu électoral.

Les accords prévoient que jusqu’à trois référendums pourront être mis en place tous les deux ans afin de valider cette indépendance, reportant l’issue à au moins 10 ans.

Nous pensons que ce délai est trop long, l’occupation coloniale n’a que trop duré. Il faut un visionnaire à la tête de la France afin de valider ce processus à la hache s’il le faut. Ici nous avons l’habitude de la hache, Benyamin Netanyahou vient de s’exprimer dans ces termes au sujet des diplômes des professions libérales acquis en France et qui seront automatiquement validés au 1er janvier 2015.

La France s’honorerait en aboutissant à une indépendance dans un délai de 12 à 15 mois, dans la mesure où le conflit n’aboutirait pas à cette échéance nous pourrions envisager des mesures coercitives adaptées.

En conséquence, nous demandons l’inscription à l’ordre du jour de cette proposition de résolution qui devrait être suivie de plusieurs autres au vu du planisphère, la France doit se retirer de ses colonies et se replier sur l’hexagone, la Corse également n’a pas pour vocation à rester française, en offrant l’indépendance à ses colonies la France mettra fin à tous ces troubles constatés partout dans le Monde qui sont causés par sa présence coloniale. Elle ouvrira une ère de paix dans le Monde.

En tant que membre du Lobby francophone à la Knesset, je vais proposer par le biais d’un groupe de Députés, le vote d’une proposition de résolution qui sera proposé à la prochaine Knesset en raison de sa brusque dissolution:

PROPOSITION DE RESOLUTION
 
Portant sur la reconnaissance de l’
Etat de Nouvelle Calédonie
 
EXPOSE DES MOTIFS
 
Mesdames, Messieurs,
 
Les signataires invitent Israël à reconnaître l’Etat de Nouvelle Calédonie, aux côtés de la France.
 
Le Lobby Francophone à la Knesset, au vu de la carte du Monde, a rappelé l’objectif de notre diplomatie : « Un Etat calédonien démocratique et viable, vivant à 20.000 kilomètres de la France avec laquelle il développera des rapports privilégiés ainsi qu’un accompagnement financier important en vue de lui permettre à terme son autonomie financière.en toute sécurité ».
Notre proposition de résolution est soucieuse de renforcer l’action diplomatique de notre pays, de mettre partout en échec les discours de haine, et de contribuer à l’instauration de la paix dans cette région du Pacifique qui en a bien besoin.
 
Au nom du droit inaliénable à l’autodétermination, le peuple calédonien est fondé à se doter d’un Etat.
 
PROPOSITION DE RESOLUTION
 
Article unique
 
La Knesset,
 
Vu l’opportunité offerte à un Député ou un groupe de député de soumettre un texte
 
Affirme sa volonté de concourir à l’effort international de validation de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie.
 
Constatant la volonté d’indépendance du peuple Kanak voulant vivre en paix et en sécurité.
 
Constatant l’échec des tentatives de relance du processus d’indépendance engagées depuis 1998 entre la France et les autochtones, par la communauté internationale.
 
Constatant les menaces pesant sur la solution des deux Etats, et notamment la poursuite illégale de la colonisation par le biais d’envoi de fonctionnaires surpayés en Nouvelle Calédonie qui mine le résultat attendu d’un vote validant l’indépendance, malgré les capacités institutionnelles dont s’est dotée la Nouvelle Calédonie et validés par les accords de Matignon et de Nouméa.
 
Constatant la montée des tensions à Nouméa et dans la brousse qui menace d’engendrer un nouveau cycle de violence néfaste pour l’ensemble des populations de la région.
 
Souligne que le statu quo est intenable et dangereux car il nourrit les frustrations et la défiance croissante entre les deux parties.
 
Souligne l’impératif d’une reprise rapide des négociations entre les parties selon des paramètres clairs et un calendrier déterminé. Affirme l’urgente nécessité d’aboutir à un règlement définitif du conflit permettant l’établissement d’un Etat démocratique et souverain de Calédonie aux côtés de la France, les deux pays vivant en paix et en sécurité, sur la base du territoire des ÃŽles avec Nouméa  pour capitale, ces deux Etats, se reconnaissant réciproquement.
 
Affirme que la solution des deux Etats, réclamée depuis longtemps par les autochtones, suppose la reconnaissance de l’Etat de Calédonie aux côtés de celui de la France.
 
Invite le Gouvernement israélien à reconnaître l’Etat de Calédonie en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit.

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