La Politique criminelle de la France

décembre 23, 2011 0 Par

Analyse librement reproductible si accompagnée de la mention de l’url suivante : http://victor-perez.blogspot.com/2011/12/la-politique-criminelle-de-la-france.html

Voir aussi Epilogue et conclusion de l’affaire A-Dura

Victor PEREZ

La politique criminelle de la France

Depuis un peu plus de quatre décennies, la France a adopté une politique arabe qui s’avère être, après chaque analyse détaillée, un soutien à des dictatures, à des systèmes allant contre ses propres valeurs, mais également corrompus et s’apparentant à la mafia. Et cela quelque soit la couleur politique du gouvernement en place ou de l’occupant de l’Elysée.

Pour l’exemple, il faut se souvenir de la condamnation du « massacre de Djénine » au Conseil des Droits de l’homme onusien en 2002 par le ministre des Affaires étrangères Hubert Vedrine, alors ministre de gauche et de cohabitation. Un massacre imaginaire qui ne fut au final que propagande ‘’palestinienne’’ autrement dit criminelle pour avoir salit une armée et un peuple plaçant l’éthique très haut. Un blâme émit avant toute enquête sérieuse et qui n’avait d’autre objectif que de prouver le soutien français au combat ‘’palestinien’’. Dans l’intérêt bien compris de relations mercantiles avec le monde arabo-musulman. Quitte à mettre sous le tapis les droits à la légitime défense du peuple israélien. Un blâme criminel qui s’inscrit dans la ligne politique élaborée par le Général De Gaule et qui n’a guère changé depuis !

Nicolas Sarkozy, de bord politique de droite, dès le début de son quinquennat, a assuré son appui au pays qui était, à ses yeux, « le miracle du XXème siècle ». A savoir l’Etat d’Israël. Cependant, la politique arabe a fait son travail de sape. C’est ainsi, par exemple, qu’il réclama aux autorités israéliennes, à de nombreuses reprises, la libération anticipée du ‘’palestinien’’ Salah Hamouri, accusé lors de son procès d’avoir projeté l’assassinat du rabbin Ovadia Yossef. Un ‘’palestinien’’, ou plutôt un criminel n’ayant nul regret de son dessein et affirmant lors de sa libération récente que « Le rabbin Ovadia Yossef mérite de mourir car il symbolise le racisme et le fanatisme israéliens ».

Termes évidemment attendus de chaque ‘’innocent’’ libéré ! Paroles ignorées par le Quai d’Orsay, son ministre de tutelle qui a visité la famille Hamouri ainsi que par la Présidence de la République !

Autre démonstration ! Mahmoud Abbas fut reçu sur le perron de l’Elysée le jour où le drapeau de la « Palestine » fut hissé à l’UNESCO. Une organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture et qui capta l’Autorité palestinienne comme nouveau membre, entre autre, sous les acclamations françaises. Une organisation qui porte fièrement la devise « Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes » (sic).

Riche de cette admission, le président de l’Autorité palestinienne se rendit quelques jours plus tard en Turquie pour rencontrer, entre autres ‘’humanistes’’ la ‘’palestinienne’’, ou plutôt la criminelle libérée lors de l’échange avec le soldat Guilad Shalit, Amna Mouna. Le seul ‘’talent’’ et apport de celle-ci à la ‘’construction de la paix’’ si chère à l’UNESCO, fut l’enlèvement puis l’assassinat d’un adolescent juif de 16 ans, Ofir Rahoum. Ce qui lui valut la réclusion à la perpétuité par la Justice israélienne.

Une rencontre qui qualifie Mahmoud Abbas de criminel et disqualifie, parmi tant d’autres, la France par son appui devenu systématiquement anti israélien.

Car, sans lister exhaustivement ‘’l’incompétence’’ politique de la France, celle-ci peut-elle prétendre ignorer que les places et les rues de la « Palestine » portent fièrement les noms des terroristes les plus sanglants et non pas ceux d’artistes, de savants, de politiques ayant contribué peu ou prou à l’humanisme de ce ‘’peuple’’ ? Existent-ils seulement ?

La France, mais d’autres pays occidentaux également, ignore-elle aussi le refus de l’Autorité palestinienne de reconnaître Israël comme étant le pays du peuple juif ?

La France, mais pas seulement, ignore t-elle que l’antisémitisme est enseigné dans les écoles ‘’palestiniennes’’, dans les mosquées et à la télévision d’état de cette entité politique ? Ce qui est évidemment criminel !

La France, pays des droits de l’homme, ignore t-elle que l’exigence d’un « droit de retour » de centaines de milliers de « réfugiés » au sein même de l’état juif n’a d’autre visée que l’éradication de ce dernier par la démographie ? Une revendication jamais dénoncée comme étant un frein à toute paix, et des « réfugiés » dont la situation misérable actuelle importe peu présentement aux pays occidentaux et encore moins à l’Autorité criminelle de Mahmoud ABBAS !

Les autorités françaises ignorent-elles encore que les conditions ‘’palestiniennes’’ d’un retour à la table des négociations n’ont rien de pacifiques car servant d’obstacles à toutes concessions majeures d’une reconnaissance de l’état juif ?

Nicols Sarkozy ignore t-il la charte du Hamas indiquant explicitement le devoir de reconquérir la « Palestine » du fleuve à la mer ?  Lui, dont ses services se dépêchent de construire un centre culturel dans la bande de Gaza !

Bien sûr que NON !

La France, ainsi que TOUS les pays occidentaux, n’ignore point l’intention criminelle du ‘’peuple palestinien’’ et, au-delà, celle des pays musulmans. Leurs actes et dires sont réfléchis, pesés. L’intérêt d’être en bon rapport avec le monde arabo-musulman prime, et dicte la politique étrangère. Une politique criminelle envers la paix car faisant perdurer le conflit proche-oriental parce que très souvent oublieuse des droits légitimes du peuple israélien.

Dans quelques mois vont se tenir l’élection présidentielle française. Une élection ayant perdu toute importance aux yeux de la plupart des Juifs, des Israéliens et de leurs soutiens. Quelque soit l’élu, chacun d’entre eux connaît déjà l’odeur de la politique étrangère à venir de ce pays.

Fétide à l’encontre du seul état juif de la planète.

Aux yeux de ces derniers, seule l’élection du député de la huitième circonscription des Français de l’étranger -comprenant l’Etat d’Israël- peut avoir encore une utilité. Celle d’avoir un député servant de caisse de résonance contre les abus de cette politique nauséeuse, voire défendre les valeurs universelles tant oubliées depuis une quarantaine d’années.

Encore faut-il que les électeurs français vivant en Israël, largement majoritaire au sein de cette circonscription, se bougent en s’inscrivant sur les listes électorales avant la fin de l’année, puis choisissent un candidat ne portant pas les couleurs de cette politique étrangère tant nocive, ni celles de partis où l’antisionisme et l’antisémitisme sont les maîtres d’œuvre.

Victor PEREZ ©