Nicolas Sarkosy veut partager Jérusalem, et vous?

juin 5, 2013 2 Par
Sarkozy prone le partage de Jerusalem dans un discours tristement historique à la Knesset, le Parlement israelien, le 23 juin 2008. C’est la première fois qu’un chef d’Etat etranger ose dire à la Knesset que Jerusalem doit être divisée et devenir également la capitale d’un second etat arabe palestinien. Notez qu’il a été applaudi par les 6 deputes arabes israeliens de la Knesset.
Sarkozy veut partager Jérusalem
Ni Mitterrand, ni Chirac, ni Giscard, ni aucun autre n’avait osé… Sarkozy prône le partage de Jerusalem dans un discours tristement historique à la Knesset, le Parlement israelien, le 23 juin 2008. C’est la première fois qu’un chef d’Etat etranger ose dire à la Knesset que Jerusalem doit être divisée et devenir également la capitale d’un second etat arabe palestinien. Notez qu’il a été applaudi par les 6 députés arabes israéliens antisionistes de la Knesset.

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Du 14 au 16 juillet 2007, la France de Sarkozy a invité le Hezbollah en grande pompe à Paris lors d’un conférence sur l’avenir du Liban.

La France renonce officiellement à qualifier le Hezbollah de « mouvement terroriste ». Le pragmatisme sarkozien a encore joué. Bernard Kouchner avait déjà donné des signes allant en ce sens.

Le Hezbollah n’est donc pas un mouvement terroriste mais il pratique le terrorisme. Dont acte !

La nuance est de taille, on le voit, même s’il n’est pas certain que cette nuance réjouisse les victimes du Hezbollah, les Libanais eux-mêmes et quelques centaines de familles de victimes françaises et israéliennes.

La bonne question:

« Si le Hezbollah est un mouvement terroriste, pourquoi a-t-il été invité à participer ? »

Alors que les Etats-Unis ont placé ce mouvement sur leur liste des « organisations terroristes », l’Union Européenne s’est toujours refusé à le faire. Au nom de la concorde et avec l’espoir d’une réussite de cette réunion de Saint Cloud, la France s’aligne pour l’instant sur la position européenne.

L’ancien Premier ministre Lionel Jospin en fit l’amère expérience. Il avait été proprement caillassé après avoir qualifier le Hezbollah de mouvement terroriste devant les étudiants palestiniens de l’université de Birzeit, en Cisjordanie.

Il en garda un fâcheux souvenir sur le haut du crane et fut vertement réprimandé par Chirac d’Arabie pour cet écart de langage.

Si la seule capacité de nuisance du Hezbollah consiste à nuire à l’image d’un ministre français, c’est certes vexant.

Mais ce mouvement ne s’arrêtera pas là. L’inviter à Paris et lui faire honneur ne le calmera pas. Il en ressortira au contraire ragaillardi.

Durée : 0:14

Il y a bien sur une autre solution: Voter Meyer HABIB:

Eli LAIK