Face à la crise

octobre 28, 2011 0 Par

Nous avons vu hier soir un Président de la République exténué par des réunions marathon dont la dernière s’était terminée le matin même à 4 heures, qui n’a pas souhaité différer plus longtemps son exposé, afin de rassurer les Français et le Monde, sur l’accord intervenu aux forceps afin de sauver l’Euro.

Il nous a confirmé que non seulement la dette de la Grèce était réduite de 50% totalement prise en charge par les banques sans qu’il en coûte un centime au contribuable.

Mais qu’en outre, un gouvernement économique européen naissant voyait le jour avec en préambule des accords d’homogénéisation des assiettes des impositions franco-allemandes.

Très didactique Nicolas SARKOZY a répondu point par point aux questions de Jean-Pierre PERNAUT et Yves CALVI, ce dernier aurait mieux fait de visionner les bandes des différentes communications des précédents Chefs de l’Etat.

Il y aurait appris, qu’il ne sert à rien d’insister, lorsqu’un Président ne souhaite pas répondre à une question, Yves CALVI s’est fait rabrouer à deux reprises.

Nicolas SARKOSY sera le Président du prochain G20 sous 10 jours, il réserve à cette occasion des propositions qu’il ne pouvait évoquer dans le cadre de la présente émission.

A la question serez-vous candidat aux prochaines élections Présidentielles ? il a été répondu que la réponse en serait apportée entre janvier et février, car un Président candidat à sa succession, est candidat à 80%, et Président pour le reste, la situation que nous vivons demande toute l’attention du Chef de l’Etat

Le débat qui a suivi, a vu quatre camps se former.

Marine LE PEN, nous a expliqué qu’il était temps de revenir à l’octroi, que le Président de la République qu’elle serait allait battre monnaie comme tous les petits princes de notre belle France de Saint Louis, que les serfs n’auront pas le droit de braconnage, et que la chasse sera l’apanage du Seigneur.

Du côté des pro-européens nous avions :

Dans le rôle de ROBESPIERRE, Jean-Luc MELANCHON, qui avec une grand verve, nous a expliqué qu’en saisissant les entreprises, et en en confiant la gestion à leurs employés, en taxant à 100% les riches, au dessus de 360.000 € et en augmentant la première tranche de l’Impôt à 14%, le tour était joué. Les ouvriers spécialisés apprécieront lorsqu’ils verront le triplement de leur imposition.

Dans le rôle de FOUQUIER-THINVILLE, Emmanuel VALLS, qui n’a pas encore digéré ses piètres résultats aux élections primaires des socialistes, était odieux à souhait, se contentant de critiquer l’action du Président et de son gouvernement, et ne répondant surtout pas à la question comment ferez-vous pour financer 60.000 postes d’enseignants que vous envisagez?

Dans le rôle de l’Avocat de la Défense Valérie PECRESSE, empêchée de parler par ses trois contradicteurs, cette excellente ministre, n’est pas la personne la mieux qualifiée pour répondre à l’ouragan d’agressions volant au dessous de la ceinture, il conviendrait de trouver un débatteur plus incisif.

Les trois intervenants de l’opposition se sont comportés avec un incivisme pouvant faire capoter le montage mis en place par le Président, la Bourse étant une question de confiance, ils ont fait fi de la France ne cherchant qu’à mettre bas le Président dont ils briguent la place.

 

Eli LAIK