Les handicapés, le coup de gueule de Eli LAIK

Les handicapés, le coup de gueule de Eli LAIK

octobre 26, 2017 0 Par

Article relatif aux questions à régler en Israël.

De fréquentes interventions à la Knesset mettent en place des discussions sur différents types de loi.

Ces loi sont souvent l’objet de discussions stériles car très souvent il s’agît de politique politicienne.

Le dernier exemple en date concernait l’augmentation des allocations versées aux handicapés.

Quel en était l’enjeu?

Les handicapés percevaient une allocation mensuelle de 2.342 shekels, ils demandaient de la relever à 5.000 Shekels, niveau du salaire minimum.

Le gouvernement envisageait une augmentation à 3.000 shekels.

Les adeptes de l’orthodoxie budgétaire ou poussé des cris d’orfraie prétextant que le combat des handicapés n’était pas juste, que c’était un combat pour pressuriser les caisses de l’Etat. Que ça couterait des milliards, et qu’à l’avenir, ce serait encore plus cher, car ça favoriserait le fait que des gens se déclareraient handicapés pour toucher de l’argent. Que ça amènerait la faillite de l’Etat. Ceux qui étaient contre l’augmentation, vivraient-ils avec ces 2.342 shekels mensuels?

Alors, pour des questions d’ordre économique, doit on jeter à la poubelle les malheureux atteints de handicap? Au siècle dernier on les euthanasiait!!!

Aimez-vous cet article ? Inscrivez-vous à notre Newsletter en cliquant ici.

La réalité pour un handicapé:

Un handicapé souffre triplement de son état.

  • Non seulement il souffre de son handicap.
  • Mais également il souffre du regard des autres, voici l’histoire vécu par un handicapé, appelons le Yoni, ayant par suite de maladie perdu un oeuil, il porte donc une taie, un jour dans la rue, un enfant demanda à son père « papa, le monsieur c’est un pirate? » Yoni fut ulcéré de cette question, à part les films de pirates, les parents n’apprennent donc rien à leurs enfants?
  • La troisième souffrance c’est d’avoir perdu son travail car il ne peut plus l’exercer, et il vit donc chichement de l’aumône que lui verse l’Etat.

Alors dire que des personnes en bonne santé, seraient tentées de se faire passer pour handicapés, dans le seul but de percevoir une pension, il faut vraiment avoir l’esprit tortueux pour raisonner ainsi.

Un accord est finalement intervenu:

L’allocation sera augmentée à 4.000 shekels au 1er janvier 2018. et à 5.000 au 1er janvier 2019. Ce relèvement apportera un peu de baume au coeur, à ces personnes marquées dans leur chair, soit par naissance, soit par maladie, soit par accident.

Que dit la Torah à ce sujet?

Avant chaque repas, où nous consommerons du pain, avant la bénédiction sur le pain nous déclarons:

« Poté-a’h ète yadekha, oumasbi’a lekhol haï yeratson, ouvres ta main et donnes à ceux qui ont faim. »

Lors des trois fêtes, on récite: « Les vertus qui suivent assurent à l’homme un bonheur dont il touche l’intérêt dans ce monde et dont le capital lui est réservé pour le monde à venir, à savoir la Piété filiale, la Charité, et la Bienfaisance, l’hospitalité, le soin des malades, la réconciliation, et le rétablissement de la paix entre les hommes, entre un mari et sa femme, et par dessus tout, l’étude de la loi. »

Les synagogues étaient pleines tout ce mois, il ne faut pas se contenter de prier, il convient avant tout de mettre en application.