Suite de ma lettre du 8 février au Canard Enchainé

février 27, 2017 3 Par

 

Le 18 février 2017,

Christian Roger

Commandant de Bord Boeing 747 Air France (Retraité)

Ex Leader de la Patrouille de France

 

Suite de ma lettre du 8 février au Canard Enchainé

Cette lettre a déclenché une avalanche de messages sur mon mail, qui se comptent en milliers, approbateurs dans leur quasi-totalité. Cette réaction montre que les Français commencent à être excédés de ce lynchage par tous ces moutons de Panurge que sont les journalistes, qui ont voté pour 74% d’entre eux pour Hollande en 2012 ! J’ai répondu à certains internautes, mais ne peut le faire pour tous et voici donc les suites de cette lettre.

Appel téléphonique du Canard

Mercredi 15 février, un journaliste du Canard m’a appelé et nous avons eu un échange « musclé » durant une vingtaine de minutes !

Les positions du Canard sont les suivantes :

1°) Les documents « Fillon » ne proviennent pas de l’Elysée, mais de leurs études sur le sujet. J’ai objecté que ces documents de salaires sur plus de 10 ans et leur fiscalité ne peuvent sortir que des archives de Bercy et que pour les collationner, il faut une intervention sur les services qui ne peut émaner d’un niveau subalterne. La maitrise de ce dossier relève donc du pouvoir politique et on sait actuellement vers qui se tourner !

Tout le monde, sauf le Canard, s’accorde à penser cela et le Canard prend les Français pour des imbéciles.

2°) Ils continuent à se payer notre tête en affirmant que ce dossier est sorti quand il était prêt et que c’est par hasard que la date était pile poil celle du début de la campagne réelle électorale.

3°) Il n’est pas question pour le Canard de publier la liste des parlementaires que j’ai fournie, arguant « Que tout le monde la connait » (Sic).

4°) Concernant le fameux PNF (Parquet National Financier), le Canard ne s’embarrasse pas de l’Etat de droit qui résulte notre Constitution et affirme allègrement dans son édition du 15 février que « La loi applicable a été rédigée en 1810 à une époque où les Députés n’avaient pas de fonds publics à leur disposition et qu’il n’est pas interdit aux juges d’interpréter les vieux textes de façon plus moderne »

Si on veut pendre quelqu’un, il suffirait donc selon le Canard d’avoir une lecture « moderne » du texte de loi qui l’interdit. Avec de tels défenseurs de la liberté, on peut se faire quelques soucis !

Un Parquet National Financier qui s’attribue des pouvoirs illégitimes

Les avocats de Fillon Maitres Levy et Cornut-Gentile ont brillamment démantibulé la position du PNF, qui n’a aucune légitimité pour juger de l’usage des indemnités parlementaires, qui sont du regard de l’Assemblée Nationale, donc du pouvoir exécutif. La séparation constitutionnelle des pouvoirs interdit au pouvoir judiciaire de se mêler de ce qui est du ressort de celui exécutif.

Tout ceci montre qu’on est devant une bulle médiatique doublée d’un détournement de procédure par l’autorité publique, consistant à faire durer une enquête judiciaire « bidon », dans le seul but de persuader une opinion non informée que les faits étaient immoraux et délictueux, afin de fausser l’élection présidentielle.

D’autre part, les scandaleuses « fuites » sur ce dossier, toutes à charge, ne peuvent provenir que du PNF ou des policiers qui y travaillent et qui sont en charge de cette enquête. Ces fuites montrent la volonté de nuire de ces personnes.

En droit, la suite normale ne peut être que de classer l’affaire ou de la renvoyer à un juge d’instruction, qui prendra des mois pour faire ce travail.

Reste l’aspect moral de ces indemnités pour emploi d’attachés parlementaires et il faut souhaiter que le prochain Président, quel qu’il soit, saura faire corriger par l’Assemblée Nationale des excès qui ne sont plus jugés comme acceptables par les Français.

Macron : le gendre idéal descend de son piédestal !

« On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment » avait énoncé le Cardinal de Retz dans ses Mémoires et il paya cher pour le savoir. Je souhaite à Macron d’en faire lui-même l’amer constat.

Obligé d’émerger de ses incantations où tout un monde bisounours est beau et gentil, Macron se dévoile et sa personnalité réelle apparait au grand jour. Pitié, pas lui comme Président !

« Il n’y a pas de culture française » a-t-il dit en meeting. Exit donc, entre autres, parce que cet irresponsable en aurait décidé, Molière, Voltaire, Montesquieu et sa séparation des pouvoirs, à laquelle porte atteinte le PNF, Victor Hugo et tant de milliers d’autres qui se sont succédés, durant ces 20 siècles pendant lesquels s’est construite la France d’aujourd’hui, qui a notamment donné au monde la Déclaration des droits de l’homme.

C’est pitoyable et ce qui n’est pas une bourde dévoile sa pensée sur la France qu’il voudrait, multi culturaliste, noyée dans le galimatias d’une pseudo culture « mondiale ».

« En Algérie, la France a commis un crime contre l’humanité » ! Comment un candidat à la Présidence de la République peut-il sortir une pareille énormité, qui met sur le même plan les atrocités nazies et notre présence en Algérie. Jules Ferry = Hitler, Lyautey = Eichmann !

C’est confondant de sottise et d’inculture, ce qui est dans le droit fil de son affirmation « Il n’y a pas de culture française », ce qui est absolument vrai pour ce qui le concerne !

Pour Macron, quand l’Algérie a été envahie pendant plus de dix siècles par les Ottomans, qui n’y ont rien construit, c’était évidemment un apport de civilisation, tandis que nous qui en 130 ans de présence avons fait sortir ce pays du Moyen-Âge en construisant des routes, des voies ferrées, des écoles, des hôpitaux, en faisant sortir de terre un pétrole qui fournit 90% du budget du Gouvernement algérien, etc… nous serions des criminels.

Le Larousse donne le mot pour qualifier les propos de Macron : dégueulasse !

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Qui finance Macron ?

Macron est un jeune affairiste passé de la Banque Rothschild aux couloirs du pouvoir, sans avoir jamais été élu nulle part. Il a été lancé comme un produit high-tech par l’homme d’affaires Drahi, dans une opération coordonnée dont son promoteur attend un retour futur s’il est élu, ce qu’à Dieu ne plaise aux Français !

Macron a bien rendu service à Drahi. Début 2014, il n’est encore que secrétaire général adjoint de l’Elysée, mais est l’inspirateur des mesures économiques de François Hollande. Alors que Martin Bouygues et Patrick Drahi s’affrontent pour le rachat du groupe SFR, Macron joue un rôle décisif pour que ce groupe tombe dans l’escarcelle de Drahi.

Drahi, c’est un milliardaire d’un empire de 50 milliards de dettes et il a déclaré lors de son audition au Sénat: « Je dors beaucoup plus facilement avec 50 milliards de dettes qu’avec les premiers 50 000 francs français de dette que j’ai contractés en 1991. » C’est assez logique. Quand on doit 50 000 francs à la banque on a un problème avec la banque. Quand on doit 50 milliards à la banque, c’est la banque qui a un problème avec vous !

La presse dont Drahi est le propriétaire, c’est notamment Libération, l’Express, RMC, BFM TV.

Ne soyez donc pas surpris de l’unanimité de ces organes à vilipender Fillon et encenser Macron. D’un côté le reproche de 500 000€ de salaires dument déclarés et de l’autre des milliards en jeu.

A noter que Drahi a dépêché son Directeur financier Bernard Mourad auprès de l’équipe de Macron.

Les courbes de sondages entre Fillon et Macron se sont rejointes aujourd’hui

Ce 18 janvier, les deux candidats sont à 18.5%. La campagne de démolition montre ses limites et je pense et j’espère que les Français vont être de plus en plus nombreux à percevoir qu’une conjonction insolite d’extrême gauche et de financiers internationaux cherche à les rouler dans la farine !

Et pour terminer, une délicieuse photo d’une belle alliance !

Gouvernement français 2017