LES TRUMPETTES DE LA VICTOIRE…

LES TRUMPETTES DE LA VICTOIRE…

novembre 14, 2016 3 Par

Ils avaient prédit sa défaite.

Ils avaient mobilisé des budgets considérables. Ils avaient mis en exergue toutes les accusations « machistes » à son égard. Quant à son adversaire, ils avaient occulté le passé sulfureux de son mari, les méandres financiers de ses comptes, des interventions douteuses pour l’argent arabe qui coulait à flots.

Ils avaient imprimé des sondages mensongers, des analyses scientifiques erronées.

Les élites américaines, les journalistes, les sondeurs, et le tout Hollywood s’étaient mobilisés pour elle. Ils avaient décrété sa victoire mais le peuple américain en a décidé autrement. Le nouveau président des Etats-Unis d’Amérique est Donald Trump et il met ainsi fin à la période néfaste et hostile à Israël du régime Obama que voulait continuer Hillary Clinton. Grâce lui soit rendue pour avoir pu voir la mine déconfite et effarée de nos commentateurs politiques israéliens.

Hillary et ses emails

Hillary et ses emails

Il y a une similitude de situation avec nos « élites » israéliennes. Une fois de plus, elles se sont trompées et ont entraîné dans leur erreur tous ceux qui ne connaissaient pas bien la situation aux USA ou en Grande-Bretagne pour le Brexit.

La victoire de Trump ou en tout cas la défaite cinglante de Clinton entraîne deux constatations.

La première est que le vote juif a été majoritairement apporté au soutien de la politique catastrophique du sinistre Obama.

A 71 % ces juifs américains ont voté en faveur d’une candidate qui voulait prolonger cette période. Ces juifs gauchistes ou renégats, réformés ou plutôt déformés, intégrés parmi les élites new-yorkaises ou plutôt désintégrés dans leur vie juive, ont clairement démontré qu’ils étaient désormais extérieurs à notre peuple. Ce n’est pas sur eux que l’Etat juif doit compter pour raffermir son alliance avec les USA.

La seconde constatation est que c’est désormais sur Netanyahou et sur nos dirigeants que reposent les décisions cruciales pour l’Etat d’Israël. Jamais nous n’avons eu une conjoncture aussi profitable que celle que nous connaîtrons désormais. Aux Etats-Unis, une administration qui pour le moins ne nous sera pas hostile et au mieux sera particulièrement bénéfique. Un Poutine qui n’a cure de ce qui s’appelle « les palestiniens ». Une Chine qui n’a aucun intérêt particulier à défendre au Proche-Orient et une Inde tournée vers l’Etat d’Israël. Une Europe affaiblie par le Brexit à l’ouest et par une coalition de pays qui ne veulent pas de l’invasion musulmane à l’est. Un monde arabe divisé par sa lutte entre chiites et sunnites, par l’émergence future d’un Etat kurde ami d’Israël et qui sait d’un Etat kabyle qui sera notre allié.

Dans ces conditions, il appartient au gouvernement d’Israël de déclarer « caducs », nuls et non avenus les accords d’Oslo. Il lui appartient d’œuvrer pour favoriser le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem et à partir de ce moment de demander aux états amis de faire de même. Il lui appartient de lancer immédiatement une construction massive sur toute l’étendue de la Judée Samarie et de maintenir une simple autonomie contrôlée sur les municipalités arabes qui existent encore. Il appartient au gouvernement israélien de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui ont osé distribuer des confiseries aux enfants arabes pour fêter l’assassinat de juifs à Jérusalem, tous ceux qui pensent que notre indépendance est une « `Naqba ». Ils se prétendent des réfugiés et bien, qu’ils le soient une fois pour toutes en dehors du territoire israélien. L’Eternel nous a offert cette conjoncture extraordinaire pour le 50e anniversaire de la guerre des six jours qui a libéré Eretz Israël occidental. Aux Trumpettes de la victoire à Washington doit répondre le son puissant du Shofar sur le Mont du Temple retrouvé et relibéré.